France - Faits divers - justice
Plan anti - hooligans à Nancy avant le match contre Motherwell
Les hooligans du match contre Rennes seront jugés en comparution immédiate demain matin jeudi. Dans le même temps des mesures de sécurité exceptionnelles seront mise en place pour éviter des incidents pour le match UEFA contre les Ecossais de Motherwell à Picot ( 19 h ). Le souvenir de Feyenoord hante toutes les mémoires
MIS en ligne à 16 h 15. LIRE DEMAIN les informations d'Alain THIESSE et Pierrre MATHIS
La police s'emploie à finaliser le dossier des hooligans nancéiens qui s'étaient signalés par des violences le 17 mai dernier lors du match entre l'ASNL et Rennes au stade Marcel Picot. Finalement, ce sont dix ultras qui ont été interpellés mardi. Parmi ceux - ci, deux sont mineurs. Ces derniers ont été remis en liberté aujourd'hui. Ils ont été interdits de stade par le préfet de Meurthe et Moselle et seront déférés devant un juge pour enfants début octobre.
Pas des enfants de choeur
Les huit autres casseurs sont majeurs. Sept vivent à Nancy et dans l'agglomération et un demeure dans les Vosges. L'un d'eux détenu pour autre cause à Strasbourg est sorti de prison ce matin pour rejoindre Nancy. Dans cette bande de hooligans figurent notamment deux personnes déjà condamnées à plusieurs reprises pour des violences dans les stades à des interdictions de deux et trois ans. Ils ont été sanctionnés par les tribunaux de Saint - Etienne, Douai et Nîmes.
Interrogés par les enquêteurs de la brigade des violences urbaines, les hooligans ont vu leur garde à vue prolongée dans les locaux du commissariat central du boulevard Lobau. Ils devraient être présentés au parquet demain matin jeudi et très vraisemblablement être jugés en comparution immédiate. Sans attendre, le préfet a également pris à leur encontre une mesure d'interdiction de stade de trois mois, qui pourrait être revue par une mesure d'interdiction judiciaire prise demain.
Dispositif de sécurité renforcé pour Motherwell
Les personnes interpellées mardi sont soupçonnées d'avoir pris part aux violences commises dans l'enceinte du stade lors du match Nancy - Rennes du 17 mai qui avaient fait deux blessés chez les stadiers. Après leur garde à vue prolongée, elles devraient être présentées au parquet demain jeudi matin et sans doute être jugées en comparution immédiate.
La sentence revêtira sans doute un aspect très symbolique, le jour où l'ASNL accueille l'équipe écossaise de Motherwell et ses 2.000 supporters pour l'ouverture de la coupe UEFA. A ce propos, des mesures de sécurité exceptionnelles seront mise en place. La Brigade d'Ordre Publique et ses vingt hommes ont suivi un entraînement particulier cet après - midi au fort de Pont Saint - Vincent. Ils s'étaient signalés lors des différents " fight '" qui ont émaillé récemment l'actualité sportive nancéienne lors du match contre Le Havre et ils étaient intervenus face aux hooligans de Feyenoord.
Demain, ils recevront l'appui de 270 fonctionnaires de police auxquels s'ajouteront les CRS et les gardes mobiles de la gendarmerie. Un hélicoptère sera utilisé pour la première fois pour suivre les mouvements des supporters écossais. Nombre d'entre eux ont déja rejoint Nancy. La police passe des coups de téléphones à tous les hôtels de la cité pour les localiser et assurer des prévisions d'intervention millimétrée si le besoin s'en fait sentir.
http://www.estrepublicain.fr/une/france/art_876321.php
ACAB ! Soutient Aux Nancy !