Une heure après la fin du match et afin d'éviter des heurts avec les supporters locaux, les turbulents admirateurs du sporting étaient encore cadenassés à l'intérieur du stade.
Dès qu'ils furent autorisés à quitter l'enceinte, sous escorte policière, bon nombre d'entre eux n'hésitèrent pas à faire à nouveau le coup de poing avec les forces de l'ordre qui avaient déjà effectuer, avant et en cours de partie, des interventions musclées sur les gradins réservés au kop anderlechtois.
Des casseurs s'en étaient également pris, avant la fin de la rencontre, à des autocars stationnés aux abord du stade.
Des pare-brise explosèrent. Mais sur le chemin du retour, ce fut au tour du charroi ramenant les joueurs belges à l'hotel à être canardé de projectiles.
Une poignée de sympathisants de guimaraes, eux aussi surexcités, se mit à jeter des pierres en direction des sportingmen.
Deux vitres volèrent en éclat, l'une à l'avant, l'autre à l'arrière du car. Seul johan boscamp fut atteint par un pavé qui lui ensanglanta l'épaule. Sans gravité.
Il n'empèche que la responsabilité première de ces regrettables incidents doit être imputée, semble-t-il, au comportement irascible de quelques illuminés.
Des autorités, observait robert de pot, le manager adjoint. Le sporting, en tout cas, n'entend pas bouger le petit doigt pour sortir de l'ombre les compatriotes incarcérés en lusitanie.
Qu'ils restent 15 jours au cachot, ça leur fera grand bien, ajoutait même roger vandenstock, excédé par les dérives de ces trubilions.