FORUM GENERALISTE ULTRA' |
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| Le mouvement en Tunisie | |
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Auteur | Message |
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Leader Clubiste
Nombre de messages : 27 Club : Club Africain Groupe/Tribune : Leaders Clubistes Date d'inscription : 21/04/2007
| Sujet: Re: Le mouvement en Tunisie Mer 21 Jan 2009 - 18:03 | |
| - mkachakh nabel a écrit:
la demande de la creation de l'esperance a été faite en 1917 avec des membres et president tunisiens et musulmans mais les autorités francaises ont categoriquement refusé cette demande et ont exigé un membre francais dans l'esperance pour qu'elle soit créé!c'est pour cela que les createurs de l'esperance ont mis un membre francais c . C est grace a Montassier que l EST est crée , toute la tunisie sait que le CA est le premier club 100% tunisien et on avait pas besoin d un Montassier | |
| | | kamiso93300
Nombre de messages : 125 Club : Paris Saint Germain Date d'inscription : 06/06/2008
| Sujet: Re: Le mouvement en Tunisie Mer 21 Jan 2009 - 19:45 | |
| vidéo :
http://www.zshare.net/video/5446024792792bfc/ | |
| | | mkachakh nabel
Nombre de messages : 201 Club : EST Groupe/Tribune : peuple esperantiste Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Le mouvement en Tunisie Mer 21 Jan 2009 - 21:05 | |
| - Leader Clubiste a écrit:
- mkachakh nabel a écrit:
la demande de la creation de l'esperance a été faite en 1917 avec des membres et president tunisiens et musulmans mais les autorités francaises ont categoriquement refusé cette demande et ont exigé un membre francais dans l'esperance pour qu'elle soit créé!c'est pour cela que les createurs de l'esperance ont mis un membre francais c . C est grace a Montassier que l EST est crée , toute la tunisie sait que le CA est le premier club 100% tunisien et on avait pas besoin d un Montassier mais vous avez besoin de l'esperance pour etre créer! l'esperance qui fut la locomotive et que grace a l'esperance que creer des club tunisiens est devenu possible! avant la creation de la DAWLA les francais refusait categoriquement qu'un club tunisien soit crée! mais bon je ne vais plus m'attarder trop la dessus avec un clubiste! ce n'est que perte de temps! et comme je te l'avais précédemment dit: pas de haine rien que de la pitié envers les clubistes.. | |
| | | mkachakh nabel
Nombre de messages : 201 Club : EST Groupe/Tribune : peuple esperantiste Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Le mouvement en Tunisie Mer 21 Jan 2009 - 21:06 | |
| malgré le trèèès mauvias temps et la pluie qui n'a pas cessé de tomber depuis le matin le froid et malgré que le match soit un mardi le peuple esperantiste a repondu present: | |
| | | hamaCA
Nombre de messages : 7 Age : 37 Club : club africain Groupe/Tribune : LC Date d'inscription : 21/07/2008
| Sujet: Re: Le mouvement en Tunisie Mer 21 Jan 2009 - 22:10 | |
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| | | tounes
Nombre de messages : 129 Club : E.S.TUNIS Groupe/Tribune : moi mm Date d'inscription : 15/10/2008
| Sujet: Re: Le mouvement en Tunisie Mer 21 Jan 2009 - 23:10 | |
| le public ca c'est le ULTRAS MENSONGES . ti bellehi ils mentaient sur l'année de la creation de leurs groupe kes tu attend de leurs part . | |
| | | kamiso93300
Nombre de messages : 125 Club : Paris Saint Germain Date d'inscription : 06/06/2008
| Sujet: Re: Le mouvement en Tunisie Jeu 22 Jan 2009 - 19:29 | |
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| | | kamiso93300
Nombre de messages : 125 Club : Paris Saint Germain Date d'inscription : 06/06/2008
| Sujet: Re: Le mouvement en Tunisie Jeu 22 Jan 2009 - 19:29 | |
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| | | mkachakh nabel
Nombre de messages : 201 Club : EST Groupe/Tribune : peuple esperantiste Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Le mouvement en Tunisie Ven 23 Jan 2009 - 19:26 | |
| voici l'histoire de la creation de la legende esperantiste ya hamaCA tiré du site officiel,ya khou bien que l'article soit long mais jte conseille vrt de le lire pour comprendre la vrai histoire de notre mythe: A la mi janvier de l’an 2009, l’Espérance Sportive de Tunis fêtera son quatre vingt-dixième anniversaire. Neuf décennies d’existence, depuis la création officielle du premier club arabo-musulman en Tunisie, chargée d’histoire, d’émotions, de performances, de moments glorieux et d’autres qui le sont moins.
Mais avant d’avoir pu voir le jour et écrire ce fabuleux roman, la naissance du club doit sa réalisation à des événements bien particuliers vécus par une partie de la population tunisienne, et précisément les musulmans.
L’abnégation et la ténacité de certains hommes valeureux, et surtout d’un certain Mohamed Zouaoui, issus justement de cette frange de la population, vont avoir raison de toutes les entraves pour donner jour à ce qui est aujourd’hui un des plus grands clubs arabo-africain.
Contrairement donc à la plupart des associations sportives qui doivent leur existence à l’amour de leurs fondateurs, l’Espérance a du en plus faire face à des obstacles d’un autre ordre pour voir le jour.
Ainsi pour mieux comprendre la primauté que détient le club à l’échelle nationale, il faut remonter à bien avant la date de 1919.
Nous n’irons pas jusqu’à remonter chez les Grecs anciens, fondateurs des Olympiques en 776 avant Jésus Christ avant que l’empereur Théodose n’y mettre un terme en 393 après Jésus-Christ et que le Baron Pierre de Coubertin ne propose à nouveau de les mettre au goût du jour en 1893 avec les premiers J.O. modernes en 1896 à Athènes.
Ce serait d’ailleurs une date qui se rapprocherait plus de l’histoire de la création de l’Espérance dans la mesure où rien ne peut nous éclairer de façon inéluctable sur les pratiques associatives et sportives avant l’instauration du protectorat français en 1881.
D’autant plus que le vrai tournant que connaîtra la vie socioculturelle en Tunisie va justement se situer à partir de cet événement précis. De profonds changements vont s’opérer dans les mœurs et les habitudes des Tunisiens qui vont découvrir et s’imprégner d’un nouveau mode de vie.
Ce n’est donc qu’à partir de la fin du 19ème Siècle que l’on peut déceler, les traces, entre autres, d’une certaine forme de vie associative et sportive locale à travers les comportements sociaux importés par le colonisateur.
Parmi ces activités nouvelles introduites se trouve un sport, le football peu prisé dans un premier temps par les locaux, mais qui va devenir un véritable enjeu de société et un terrain de règlement de conflits entre les colonisateurs et leurs sujets.
Au point que l’exercice de cette activité était exclusivement réservé aux Européens (Français, Italiens,…) et à ceux qui étaient d’une religion autre que l’Islam, comme les juifs tunisiens.
Toutefois le football ne connaîtra son apparition officielle en Tunisie qu’à partir de 1906 avec la création de la première société de football en Tunisie, le football Club de Tunis. C’était le 19 janvier 1906 mais six jours plus tard, le 25 janvier, le F.C.T changera de dénomination pour s’appeler désormais le Racing Club de Tunis.
Bien avant cette date, on peut quand même déceler quelques velléités de création d’associations purement musulmanes à l’initiative de parents et alliés des membres du Cercle (Ali Bach Hamba, Abdelaziz Thaalbi, Abdesselem Zaouch, Youssef Zouiten,…). Mais ces dernières avaient plutôt un caractère culturel et artistique (Association de la Jeunesse littéraire, Troupe Musicale Hlèlia, Khldounia (1869)…), d’information (journaux : Al Bassira en 1988, Ezzahra en 1890…) ou de bienfaisance.
Deux associations sportives furent tout de même créées, l’Orientale en 1902, l’Association Tunisienne Musulmane en 1905, groupant les respectivement les élèves des collèges Alaoui et Sadiki, ainsi que la Nasria, mais peu armées pour faire face aux associations coloniales et dont l’activité se limitait à la gymnastique, facile à gérer et permettant de rivaliser aisément avec les jeunes des clubs du colonisateur.
A ce propos il faut également souligner que l’accès à l’enseignement, tout comme l’exercice d’une activité sportive officielle, était fermé aux arabo-musulmans. Seuls les enfants de collaborateurs avaient droit à une dérogation spéciale pour services rendus à la France. A la décharge de ces derniers, peu nombreux du reste, (1% des enfants tunisiens), on peut leur attribuer le mérite d’être à l’origine d’une présence première arabo-musulmane dans des activités qui, jusqu’alors, leurs étaient complètement interdites. Et fort justement au sein de celle qui suscitait le plus l’engouement de tous, le football.
Les talents qui s’usaient exclusivement dans les cours de lycée et les terrains de quartier vont dès lors pouvoir s’exprimer, même si c’était de façon minoritaire, sur des aires de jeu plus appropriées et se mesurer à ceux qui se considéraient de la race supérieure.
Un progrès décisif même si les « autochtones » n’avaient droit qu’à des secondes couteaux, ayant pour nom le Stade Africain et Club Arabo-Français, loins de valoir les Avant-garde, Sporting et autres Racing. Surtout que l’ouverture a permis à d’autres joueurs musulmans, autres que les lycéens de bénéficier de cette nouvelle donne.
L’apport de ces nouveaux talents va s’avérer opportun permettant à un club comme le Stade Africain de s’affirmer et de rivaliser avec les gros calibres de l’époque.
Et en dépit de la haine des colons, le niveau de la compétition va subir un bond qualificatif assez remarqué accélérant du coup un processus devenu irréversible malgré l’interruption de trois ans, de 1914 à 1917, en raison des événements de la première guerre mondiale. Des incidents prémonitoires
Au lendemain de l’armistice, la compétition reprendra ses droits sous forme d’organisation de la Coupe Franco-Arabe en l’honneur des soldats tunisiens montés au front et en récompense de leur bravoure.
Cette épreuve mettra aux prises quatre équipes, le Club des Pères Blancs désormais appelé « les Lutins » (et plus tard la Joyeuse-Union) parrainé et financé par l’église catholique française, le Stade Tunisois composé uniquement de juifs et le Stade Africain mélange d’arabes et de français avec une forte majorité en faveur de ces derniers.
Les événement malheureux qui entacheront la finale de ce tournoi, vont fortement conditionner l’avenir du sport en Tunisie et servir de déclic à l’idée de création de la vraie première association sportive arabo-musulmane. Ce sera l’EST.
Cette compétition qui s’est déroulée au Belvédère sur l’emplacement de l’actuel Stade Chedly Zouiten a vu la domination du Stade Africain et du Stade Tunisois, adversaires donc d’une finale qui a suscité un engouement populaire extraordinaire.
Le public était certes enthousiaste mais une atmosphère électrique dominait l’ambiance en égard au mépris accumulé par les soldats de retour du front envers des juifs dispensés de mobilisation.
Une animosité ambiante créée par des événements politiques, telle la déclaration de Balfour relative à la création d’un « foyer » juif, et attisée par un arbitrage partial en faveur du Stade Tunisois qui l’emportera (2-1). Un résultat mal digéré par les supporters musulmans du Stade Africain. La violence éclate alors dans les gradins entre juifs et musulmans et se transporte sur l’aire de jeu transformée en véritable ring à centaines de boxeurs.
Et des vrais boxeurs il y en avait ce jour là au stade avec les Hassen Karroche, champion de Tunisie poids lourds, et Abderrahmane Gamane d’un côté et Cohen Judas, joueur du Stade Tunisois et pugiliste de carrière.
Ces incidents sanglants ne se limitèrent pas à l’enceinte du stade malgré l’intervention des gendarmes puisque la foule, habilement manipulée par des soldats plein de rancœur propagea les heurts jusque dans les ruelles de la Médina, défonçants les magasins des quartiers juifs sur passage Mais, beaucoup plus que l’influence des militaires, c’est la nouvelle de l’hospitalisation sur blessure grave à l’estomac occasionnée par le fameux Cohen Judas au malheureux Belgacem, employé de la municipalité chargé de garder le terrain et de son marquage, qui attisera la colère de la communauté musulmane.
On assista alors à l’une des bagarres les plus dures et les plus sanglantes entre juifs et musulmans conduisant Tunis au bord de la guerre civile.
La décision prise par le Commissaire Mathe va s’avérer salutaire, atténuant la tension et mettant fin aux heurts. L’enquête ordonnée par ce dernier désigna Judas Cohen comme principal responsable des incidents, et le Commissaire ordonna son incarcération. Il fallait compter sans l’intervention de la danseuse Juive Julie Chaouia, qui entretenait une relation amoureuse avec Ismaïl Bey. Ce dernier répondra favorablement au vœu de « sa danseuse » de permettre la libération de l’« agresseur ».
Et voilà Judas Cohen accueilli en héros par une communauté juive rapidement informée de « la bonne nouvelle » et qui le portera en triomphe en scandant des slogans hostiles au Stade Africain, ce qui n’était pas pour baisser la tension ces provocations mettront le feu aux poudres et les hostilités reprennent aussitôt plongeant à nouveau Tunis dans le chaos.
La situation était devenue intolérable à un point tel que le ministre de la guerre, le Général Lignolet, décide d’interdire toute manifestation ou rassemblement de masse et de suspendre toutes les activités sportives, surtout que la guerre n’était pas totalement achevée en Europe. Ce fut le seul moyen de mettre un terme à ces événements grave.
La fusion – Solution
Une fois le calme revenu et les blessures pensées les deux communautés reviennent à une attitude plus raisonnable se souvenant qu’avant tout ils étaient tous des tunisiens. Par ailleurs, les tentatives pour renouer avec la pratique du football étaient nombreuses et diverses mais en vain. A l’image de l’idée de créer un club purement arabo-musulman qui commençait à germer dans la tête du duo Abdelhamid Zaouch, propriétaire d’un atelier de cuir, et Laroussi Turki (dit Ben Osman), Commis d’Administration Centrale du Gouvernement Tunisien.
Il a fallu près d’une année de sevrage pour les amoureux du ballon rond pour trouver la solution qui conduira enfin le général Lignolet à daigner lever son interdiction.
Hobbie footballistique et intérêt financiers communs conjugués vont conduire deux joueurs des camps adverses, Sadok Ben Mustapha du Stade Africain et Haddad du Stade Tunisois, à trouver l’« astuce » lors d’un tête à tête qui les conduisit à évoquer leur passion. Haddad était un gros fournisseur de cuir et comptait une forte clientèle parmi la communauté musulmane.
Sadek Ben Mustapha était pour sa part fonctionaire au sein de l’administration financiére et entretenait donc des relations rapprochées avce la communité juive. L’idée avancée par Haddad, par intérêt commercial d’espérer une fusion entre les deux club ne déplut pas à sadak Ben Mustpha qui y trouvait un certain intérêt professionnel.
Ayant en vent de cette idée de fusion entre les deux clubs à l’origine des troubles ayant conduit à l’arrêt de la compétition, le Général Lignolet conditionna le retour de la pratique du football à l’éventuelle réalisation de ce projet.
Mis devant le fait accompli, les dirigeants des deux clubs n’eurent d’autres choix que d’opter pour les fusions. Le désir de renouer avec leur sport favori l’emportera sur le sentiment de rejet de l’autre. La décision de créer l’Union Sportive Tunisiénne fut donc prise, plus ou moins à contre cœur, notamment Côté Stade Africain puisque tout un chacun sait que l’U.S.T a véhiculé de tout temps l’image du club de la communauté juive, même au lendemain de l’independance.
Et malgré son caractère anvantageux en faveur du Stade Tunisois, d’important dirigeants et de grands joueurs du Stade Africain tels que Ali Bouhajeb, Omar et Ali Guellati, Slim Zaouch et d’autres étaient sincèrement convaincus de l’utilité d’une telle fusion.
Une réunion groupera ainsi les deux parties pour finaliser le projet pour lequel tout le monde était d’accord. Sauf que le jour « j » une voix s’élèvera de façon énergique contre la réalisation d’un tel projet qui se faisait au détriment des musulmans.
Mohamed ZouaouiLes regards ahuris et étonnés de tous les présents se tournèrent pour découvrir un jeune homme fort modeste, le visagechétif et marqué par les dures journées de labeur chez son patron et inspirateur Abddelhamid Zaouch dont il partageait l’idée de créer un club purement arabo-musulman par sa gestion et sa composition. Ce jeune homme à peine âgé de 20 ans n’était autre que Mohamed Zouaoui.
La surprise de l’assemblée tournera à la dérision lorsqu’elle s’aperçut que ce jeune homme n’était autre que le garde matériel du Stade Africain. Et quand on sait qu’à l’époque le matériel à garder se limitait au seul ballon, voire deux pour les clubs mieux nantis, on se rend compte encore mieux du côté dérisoire de la fonction. | |
| | | mkachakh nabel
Nombre de messages : 201 Club : EST Groupe/Tribune : peuple esperantiste Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Le mouvement en Tunisie Ven 23 Jan 2009 - 19:32 | |
| Statuts aux chandelles
Face à ce comportement sarcastique, le jeune homme s’empressa de quitter les lieux rongé par la colère mais sans avoir omis de jurer devant Dieu et tous les présents que tôt ou tard un club totalement composé d’arabo musulmans verra le jour sans aucune aide ni bienveillance étrangère. Inconscient de la portée de son engagement et des difficulés quasi-insurmontables qu’il allait affronter, Mohamed Zaouaoui ne réalisera l’ampleur de la tâche qu’au sortir de la nuit blanche qu’il allait vivre à se creuser les méninges.
Et jusqu’au petit matin ce jeune homme simple, aux moyens si modestes et à l’instruction primaire ne savait toujours pas comment faire pour prendre sa revanche contre ceux qui l’ont dénigré la veille. La seule certitude qui l’habitait c’était qu’il fallait dépasser les statuts du club, les faire agréer par les autorités et dépasser l’interdit de créer une association exclusivement musulmane. Un mélange de plusieurs inconnues dont Mohamed Zouaoui ne savait résoudre aucune.
Hédi KallelIl s’en remit alors à l’un des ses jeunes amis, Hédi Kallel, qui venait d’achever ses études au collège Emile Loubet. Ce dernier va se montrer séduit par le projet de Mohamed Zouaoui et devenir le premier à l’encourager à réaliser ses ambitions et se joindre à lui et à ses inspirateurs Abdelhamid Zaouch et Laaroussi Ben Osmane.
Mains dans la main, les compères vont s’atteler à la tâche se rédiger les statuts du club et l’affilier à L’USFSA (Union des Sociétés de Football et Sports Association) pour obtenir l’autorisation gouvernementale. Un premier obstacle difficile à surmonter dans la mesure ou aussi bien Mohamed Zouaoui que Hédi Kallel n’ont jamais vu de leur vie de status d’association sportive.
L’amitié de Taib Badra, un ancien élève du collège sadki, va les sortir de ce dilemne qui a duré plus d’un mois. Taïeb Badra a pu se procurer secrètement le texte des statuts du Racing Club de Tunis qu’il remettra à Hédi Kallel. Ce dernier veillera toute une nuit à la lumière des bougies pour recopier un à un les articles des statuts afin de permettre à Taïeb Badra de les rendre très tôt au secrétariat du Racing sans que l’on se rendre compte de l’« emprunt ».
Mission accomplie, mais avant de passer à l’action et entamer la procédure de dépôt des statuts il fallait procéder à une présentation adaptée du projet afin de ne pas effaroucher l’autorité coloniale et de contourner l’interdit qui pesait sur toute création d’association purement musulmane. Il fallait également donner un nom au club et désigner un Comité Directeur Provisoire en attendant l’hypothétique et problématique feu vert. Les statuts devaient donc être assouplis et aménagés pour recevoir l’agrément du Secrétaire Général du Gouvernement Tunisien, du Contrôleur Civil et des Services de Sécurité. | |
| | | mkachakh nabel
Nombre de messages : 201 Club : EST Groupe/Tribune : peuple esperantiste Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Le mouvement en Tunisie Ven 23 Jan 2009 - 19:34 | |
| Le café prête-nom
Disposant désormais de plus d’atouts entre les mains, les promoteurs du nouveau club vont devenir, après quelques semaines d’hésitation, un noyau plus organisé. Les moyens d’atteindre l’objectif tant souhaité étaient identifiés, et la voie ainsi balisée, les rencontres et rendez-vous devinrent plus fréquents afin de distribuer les rôles et de parachever l’œuvre.
A l’époque la vie footbalistique, pour les Européens, se situait à l’Avenue Jules Ferry (actuelle Avenue Habib Bourguiba), l’Avenue de Carthage, l’avenue de Paris ou le Passage. Tout se négocie, s’organise et se décide dans les cafés de ces artères et plusieurs d’entre eux sont devenus les fiefs, voire les locaux officiels, de tel ou tel autre club.
Pour ne pas demeurer en reste, Mohamed Zouaoui et consorts ont également choisi de finasser leur projet dans le même genre de lieu mais loin des regards indiscrets, préférant rester proche de la vieille ville plutôt que de s’afficher dans les cafés des grandes artères précitées où ils se sentaient plutôt comme des étrangers. C’est donc sur le « café de l’Espérance » que se portera leur choix un local choisi pour sa situation géographique à la frontière entre la Médina et la ville européenne derrière le Magasin Général et la pharmacie « Block », endroit que l’on peut situer aujourd’hui à l’angle des rues Al Djazira et Mustapha Mbarek au niveau de l’actuel café « Arfaoui ».
Ainsi la dénomination du lieu privilégié de rencontre de nos promoteurs, les inspirera au moment de choisir un nom à leur futur club, et ce fut l’« Espérance Sportive ». C’était l’Espérance contre la tyrannie, l’exploitation et la haine, contre une période ténébreuse de répression, contre l’absence d’accès à toute vie intellectuelle pour une jeunesse tunisienne réprimée et complètement asservie. Mais tout cela il ne fallait pas le crier trop haut ni même le revendiquer hors des cercles intimes parce que la police coloniale était trop bien organisée et les mouchards ne manquaient pas. Et puis surtout, l’autorisation pour une existence effective et légale n’avait pas encore été obtenue.
Il ne restait donc plus qu’à désigner un Comité Directeur avant d’entamer les procédures et d’ouvrir les espoirs d’une éventuelle concrétisation des ambitions. | |
| | | mkachakh nabel
Nombre de messages : 201 Club : EST Groupe/Tribune : peuple esperantiste Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Le mouvement en Tunisie Ven 23 Jan 2009 - 19:35 | |
| Le premier comité directeur
Il ne restait donc plus qu’à désigner un Comité Directeur avant d’entamer les procédures et d’ouvrir les espoirs d’une éventuelle concrétisation des ambitions.
Ce premier Comité, à caractère provisoire, composé des jeunes Mohamed Zouaoui (21 ans), Hédi Kallel (18 ans) et Othmane Ben Soltane (18 ans) avait un profil trop juvénile auquel il fallait apporter plus de poids et de maturité afin de lui assurer le maximum de crédibilité.
Contraints par leur engagement professionnels respectivement industriel et administratif, Abdelhamid Zaouch et Laaroussi Ben Osmane ont plutôt opté pour l’anonymat. C’est donc Mohamed Ben Saïdane, âgé alors de 40 ans et contremaître dans un atelier de tissage, qui fut chargé d’encadrer la bande des trois jeunots.
Les tâches furent donc, réparties de la manière suivante :
Président : Mohamed Ben Saïdane Vice Président : Mohamed Zouaoui Secrétaire Général : Othmane Ben Soltane Trésorier : Hédi Kallel
Autorisation de constitution de L’Espérance Sportive de Tunis ( 15 Janvier 1919) devenue plus tard L’Espérance Sportive de TunisA partir de là allait commencer le plus dur, l’attente de l’homologation des statuts de l’Espérance. Une attente mêlée d’espoirs, de craintes et qui nécessitait un courage inébranlable.
Et il en fallait puisque les autorités de l’époque misaient sur la lassitudes des protagonistes en faisant traîner les choses en longueur. Mais c’était mal connaître l’abnégation et la ténacité de Mohamed Zouaoui et ses partenaires.
Devant autant de cran les autorités finiront par céder un an plus tard, soit en Novembre 1918, en faisant parvenir à l’Espérance une autorisation verbale d’évoluer dans le championnat en promotion (2ème Série) dont les trois coups n’allaient pas tarder à être donnés. | |
| | | mkachakh nabel
Nombre de messages : 201 Club : EST Groupe/Tribune : peuple esperantiste Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Le mouvement en Tunisie Ven 23 Jan 2009 - 19:36 | |
| Histoires des présidents
C'est le Président Chedly Zouiten qui a donné à l'Espérance ses couleurs "sang et or"
Deux semaines plus tard nouvelle embuche semée par l’autorité de tutelle sur la voie de la création du Club ; une circulaire est envoyée au club lui intimant l’obligation de désigner un membre français parmi son Bureau Directeur. Une éventualité qui allait à l’encontre de l’essence même des principes à l’origine de la création du Club. Mais qu’à cela ne tienne, rien ne pouvait plus arrêter la marche en avant de l’idée de Mohamed Zouaoui, surtout arrivée à un tel stade.
Laaroussi Ben Osmane qui, de par sa profession, avant le plus d’introduction parmi la communauté française, recommanda un certain Montassier, son supérieur hiérarchique.
Ce dernier, français d’origine Espagnole et Secrétaire d’Administration Centrale du Gouvernement, accepta la proposition mais à la seule condition d’être élu président du premier bureau officiel de l’Espérance. Une nouvelle épine dans le pied pour l’esprit des créateurs du club mais ceux-ci feront contre mauvaise fortune bon cœur en désignant, sans trop d’enthousiasme, Montassier au poste de président à la mi décembre 1918.
Un mois plus tard l’accord verbal qui a donné vie au club est confirmé par une autorisation écrite dûment signée par le Premier Ministre de l’époque, Taïeb Jellouli. A partir du 15 janvier 1919 l’Espérance est officiellement créée. Le Premier Bureau Directeur de l’Histoire de l’Espérance avait la composition suivante :
Président : Montassier, Vice Président : Mohamed Hentati, Secrétaire Général : Allala Reguig, Trésorier : Larroussi Ben Osmane, Trésorier adjoint : Hédi Kallel, Assesseurs : Mohamed Zouaoui et Manoubi Nouri.
Suite à une révision de la loi des associations sportives qui levait l’obligation de la présence d’un membre français, le règne de Montassier résistera à peine six mois à la volonté des fondateurs du club d’en faire une association purement musulmane dans toutes ses composantes. Ainsi lors des travaux annuels de la première Assemblée Générale, en été 1919, Mohamed Malki sera élu à la tête du club, un homme qui fera plus tard carrière dans la magistrature en devenant président de la Cour de Cassation.
Mohamed Zouaoui pouvait dès lors être fier d’avoir pris sa revanche sur les unionistes qui l’avaient tourné en dérision à peine deux ans plus tôt.
Ce premier Bureau Directeur exclusivement arabo musulman de l’histoire des associations sportives tunisiennes et le deuxième de l’Espérance était donc composé comme suit : Président : Mohamed Melki, Vice Président : Mohamed Zouaoui et Larroussi Ben Osmane, Secrétaire Général : Chedly Zouiten, Trésorier : Hédi Kallel.
Au delà de cette première historique, ce qu’il faut surtout retenir de ce deuxième bureau de l’histoire de l’Espérance, c’est l’arrivée d’un jeune homme de 18 ans qui entrera à jamais dans la légende du club. Chedly Zouiten. Ce dernier effectuera une ascension fulgurante dans la hiérarchie du club, dont il marquera l’histoire, de par son ingéniosité, son charisme, son sens de l’initiative et l’originalité de ses idées.
Il régnera 34 ans, quarante (en 1923, puis de 1930 à 1963) n’eussent été ses études de chirurgie dentaire qui l’obligèrent, en France, pendant sept ans. C'est lui qui est à l'origine des couleurs « sang et or » du club car à l'origine, les joueurs portaient le vert et blanc. Chedly Zouiten fournit alors qu club les maillots de meilleure qualité du Club Scolaire « Football Club de Tunis » dont il était animateur et qui avait disparu. | |
| | | khou
Nombre de messages : 170 Club : Mouloudia d'Alger Groupe/Tribune : Verde Leone Date d'inscription : 22/11/2008
| Sujet: Re: Le mouvement en Tunisie Sam 24 Jan 2009 - 14:07 | |
| OLAA !!! désolé kho, mais j'ai pas pu lire tous ce que t'as pasté (j'ai eu la flemme lol) mais je crois qu'il sufit juste lire la premiere partie pour tout comprendre (que l'EST a été crée par des arabo musulmans). donc tu me confirmes ce que j'ai dit tout au début ! | |
| | | mkachakh nabel
Nombre de messages : 201 Club : EST Groupe/Tribune : peuple esperantiste Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Le mouvement en Tunisie Dim 25 Jan 2009 - 0:48 | |
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| | | tounes
Nombre de messages : 129 Club : E.S.TUNIS Groupe/Tribune : moi mm Date d'inscription : 15/10/2008
| Sujet: Re: Le mouvement en Tunisie Dim 25 Jan 2009 - 1:10 | |
| la meuf au milieu c'est bien ciryne ?(de maktoub) | |
| | | mkachakh nabel
Nombre de messages : 201 Club : EST Groupe/Tribune : peuple esperantiste Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Le mouvement en Tunisie Dim 25 Jan 2009 - 1:11 | |
| - tounes a écrit:
- la meuf au milieu c'est bien ciryne ?(de maktoub)
si c'est bien l'actrice de maktoub. | |
| | | tounes
Nombre de messages : 129 Club : E.S.TUNIS Groupe/Tribune : moi mm Date d'inscription : 15/10/2008
| Sujet: Re: Le mouvement en Tunisie Dim 25 Jan 2009 - 1:43 | |
| ya pas dorra zarouk par hasard lol | |
| | | khou
Nombre de messages : 170 Club : Mouloudia d'Alger Groupe/Tribune : Verde Leone Date d'inscription : 22/11/2008
| Sujet: Re: Le mouvement en Tunisie Dim 25 Jan 2009 - 4:29 | |
| purééé ! c'est pour quand le sexe féminin dans les tribunes Algeriens ? lol | |
| | | mkachakh nabel
Nombre de messages : 201 Club : EST Groupe/Tribune : peuple esperantiste Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Le mouvement en Tunisie Dim 25 Jan 2009 - 14:56 | |
| - khou a écrit:
- purééé ! c'est pour quand le sexe féminin dans les tribunes Algeriens ? lol
rien que pour toi;) lol | |
| | | mkachakh nabel
Nombre de messages : 201 Club : EST Groupe/Tribune : peuple esperantiste Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Le mouvement en Tunisie Dim 25 Jan 2009 - 15:00 | |
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| | | mkachakh nabel
Nombre de messages : 201 Club : EST Groupe/Tribune : peuple esperantiste Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Le mouvement en Tunisie Dim 25 Jan 2009 - 15:02 | |
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| | | mkachakh nabel
Nombre de messages : 201 Club : EST Groupe/Tribune : peuple esperantiste Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Le mouvement en Tunisie Dim 25 Jan 2009 - 15:04 | |
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| | | khou
Nombre de messages : 170 Club : Mouloudia d'Alger Groupe/Tribune : Verde Leone Date d'inscription : 22/11/2008
| Sujet: Re: Le mouvement en Tunisie Dim 25 Jan 2009 - 15:19 | |
| - mkachakh nabel a écrit:
rien que pour toi;) lol vivement que sa change chez nous ! sinon, y a t il des tofs côté clubiste ? lol | |
| | | mkachakh nabel
Nombre de messages : 201 Club : EST Groupe/Tribune : peuple esperantiste Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Le mouvement en Tunisie Dim 25 Jan 2009 - 16:16 | |
| lisez bien cet alticle du journal Algérien (le buteur) LE PUBLIC DE L'EST CHARME LES BEJAOUIS Article : Le moins que l'on puisse dire c'est que le leader actuel du championnat Tunisien possède un public en or. En effet, une ambiance digne des grands stades européens régnait à Radès, qui, faut-il le dire, est également un véritable joyau. Ce qui n'a pas manqué d'attirer l'attention des Béjaouis, lesquels n'ont pas tari d'éloges sur ce "merveilleux public". "le public ne s'est pas arrêté de chanter et d'encourager son équipe pendant les 90 minutes. Pas une bouteille jetée sur le pelouse. Nous devons prendre exemple" a commenté le gardien du but Karim SAOULA. | |
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| | | | Le mouvement en Tunisie | |
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