MARCHE LE 23/11/07 A 19 H DEVANT LE SIEGE DU PARIS SG.....

trés émouvante marche et prise de parole de sa mère au mégaphone.

journaliste toujours incompétent dans ce beau pays.

dadou78 a écrit:

Ultrapariah a écrit:

Belle marche, digne et respectueuse ...
Ceci dit c'est quand même hallucinant de voir débarquer les putains de journaleux quand ça part en sucette, mais quand il y a du respect et de la dignité il n'y a personne ... !! Faut il cramer des bagnols ! Foutre le feux dans les banlieux pour se faire entendre et respecter ??!!!
Je jacte dans l'vent, mais y'a rien a faire ils me foutent vraiment les nerf ces putains de vautour!!

Grand respect a la famille ..Dignité, honneur et respect...!



Vive l'Empereur

il y avait quelques journalistes qui ont ete chasser au niveau de la porte de saint cloud, on n'a pas besoins d'eux pour comemorer cette marche, depuis le debut de cette affaire ils sont fait que de baffoué l'image de julien!!!

Pas de doute à ca sujet ... D'ou mon intervention ...

Je ne savais pas ou mettre ca



Françoise Quemener lutte avec courage pour faire changer l’opinion des médias sur son fils et pour faire éclater sa vérité sur le drame. Entourée de ses proches, elle se bat pour que Julien ne soit pas oublié.



Madame Quemener, comment allez-vous après le drame ?
Ça va, je me remets doucement. Je fais tout pour que l’on n’oublie pas Julien.

Pouvez-vous nous parler de votre fils ?
Julien était un jeune homme bien dans sa peau. Il menait sa petite vie tranquille, travaillait et avait une copine. Il n’était en rien un violent, comme on a pu le décrire dans certains médias. Il était sérieux dans le travail et bien dans sa tête. Il se mettait toujours à l’écart des bagarres.

Julien était-il abonné au parc des Princes ?
Oui. Il l’était chez les Boulogne Boys, ce n’était pas du tout un indépendant comme on a pu l’entendre. Le soir du match, Julien est arrivé en retard, il est donc descendu, avec ses amis, en tribune R2, pour mieux voir.

Trouvez-vous que la mémoire de Julien ait été salie ?
Bien sûr. On ne peut pas comparer mon fils à un nazi, ou à un hooligan. Il n’a rien à voir avec ces gens-là. Julien était complètement l’inverse. Je vais tout faire pour que l’on ait une autre image de lui.

Comment expliquez-vous qu’il se soit retrouvé parmi le groupe qui tentait d’agresser un supporter israélien ?
D’après les témoignages d’amis ou d’autres personnes présentes sur les lieux, Julien se dirigeait vers sa voiture, lorsqu’il a vu un attroupement bruyant. Par curiosité, il s’en est approché. Mais je vous l’ai déjà dit, ce n’était pas un casseur. Julien n’y était pour rien…

« Je remercie les Boulogne Boys »

Avez-vous rencontré l’agent Antoine Granomort (auteur du coup de feu mortel) ?
Non. Jamais. Ni même Mounir Bouchaer (Ndlr : autre victime du coup de feu), ou le jeune supporter israélien Yanniv Hazout (en fait, un supporter français de confession israélite).

Que vous inspirent les démêlés judiciaires d’Antoine Granomort ?
Je les ai suivis comme tout le monde, et je pense qu’il aurait dû être révoqué bien avant cette affaire. Cet homme a semé la pagaille. Il n’a pas sorti d’insigne, ni de brassard, et surtout il n’était pas en état de légitime défense lorsqu’il a tiré.

Vous avez monté, avec votre famille, une association « Justice et vérité pour Julien ». Quel est le but de cette opération ?
Nous ne voulons pas que Julien soit oublié. L’affaire traîne déjà en longueur et j’ai l’impression que l’on veut un peu l’étouffer…

Vous entendez par là que…
Eh bien, avec les différents témoignages déposés au commissariat, on se rend compte petit à petit que Julien était innocent. Cela ennuie sûrement les autorités, qui font traîner l’affaire en longueur. J’attends donc avec impatience la date de la reconstitution, et j’appelle à ce que viennent ce jour là tous les témoins présents le soir du drame.

Pensez-vous que la sécurité autour du parc des Princes puisse être mise en cause dans ce drame ?
Oui. C’était un match à haut risque. Avant même le début de la partie, j’avais peur. Les policiers n’étaient pas préparés à cela. Certains témoins nous ont même dit que deux policiers étaient présents sur les lieux et qu’ils n’étaient pas intervenus…

Avez-vous reçu des messages de soutien du club ou d’hommes politiques ?
Pas vraiment. Les Boulogne Boys sont les seuls à avoir fait un geste envers Julien. Cela me touche et je les en remercie.

cette marche silencieuse et tres digne était ouverte à tout le monde se sentant concerné par ce drame. après qui de " connu et il represente quoi" est present bah on s'en tape.

Justice pour Julien

PS: certaines personnes s'offusquent, certe à juste titre, des photos non flouettées, mais ne se genent pas pour donner le nom des personnes présentes ce soir la.

Par contre, le psg sur son site n'a meme pas parlé de Julien

Lamentable

Ils se sont croisés sur la place de la porte de Saint-Cloud à la sortie d'un match. Julien est mort. Yaniv et Mounir ont survécu et Antoine est un héros controversé. Un an après, que sont-t-ils devenus ? Enquête.

Antoine Granomort, 33 ans, policier
"Si j'étais mort sur la place de la Porte de Saint-Cloud, je serais devenu un héros national, dit Antoine Granomort. Aujourd'hui, je suis un moins que rien." Révoqué de la police nationale en octobre, Granomort vit aujourd'hui avec 900 euros de chômage. "En attendant de trouver un boulot dans la sécurité, je fais quelques extras dans des hôtels", explique-t-il. Julien est mort, Mounir a survécu et Yaniv s'en sort plutôt bien. Quant à Antoine, il paye au prix fort un passé pour le moins chargé. Impliqué dans une affaire d'escroquerie qui remonte à 2004, consécutive à une histoire assez alambiquée de trafic de drogue, son image de policier intrépide et courageux en a pris un coup. Quant à la thèse de la légitime défense, elle est toujours d'actualité mais, après un an d'instruction, elle est insidieusement remise en doute par l'absence d'une mise en examen d'un ou de plusieurs agresseurs. "Ne vous inquiétez pas, rétorque Granomort. Si la juge Florence Dutartre n'a toujours pas auditionné Mounir et ne l'a pas encore mis en examen, c'est parce qu'elle garde le meilleur pour la fin." Par ailleurs, l'enchaînement exact des faits, dans les ultimes secondes avant le coup de feu, pose toujours question. "On m'a porté un coup à la jambe, je suis tombé, me rattrapant de justesse avec mon bras, explique l'intéressé. C'est alors que j'ai vu une forme humaine me tomber dessus. Comme je venais de perdre mes lunettes et que j'avais reçu un coup à la tempe, ma vision était brouillée. Sentant que j'allais me faire démolir, j'ai tiré." Cette version s'oppose au témoignage recueilli auprès d'un individu situé aux premières loges au moment des faits : "Le policier reculait, il a heurté le trottoir, s'est rattrapé sur ses mains puis s'est relevé, a sorti son arme, a mis en joue les personnes devant lui en balayant à 180 degrés. Puis quand quelques personnes plus déterminées ont foncé sur lui il a tiré. Un seul coup de feu. Il était debout."

Yaniv Hazout, 22 ans
En novembre 2006, Yaniv Hazout n'a que 21 ans. Il est encore un étudiant sans histoire de l'INT Management, une grande école située à Evry (Essonne). Moins de 24 heures après les faits, alors que son nom a été jeté en pâture par le procureur de la République de Paris et que la presse lui court après, il donne sa première interview à Sport. Il nous livre un récit complet et détaillé de sa soirée. Quittant le Parc des Princes avec quelques amis, Yaniv aurait été pris à parti par des supporters du PSG, se livrant semble-t-il à une "chasse anti-juifs". Pourquoi lui ? "Mon fils ne portait ni kippa ni écharpe du club Tel-Aviv, rapporte aujourd'hui Dina, sa mère. Il s'est fait repérer, simplement parce qu'il avait un look de jeune juif branché." La course-poursuite commence. Arrivant sur la place de la porte de Saint-Cloud, il rencontre pour la première fois de sa vie celui qui va devenir son sauveur, Antoine Granomort. Les auditions menées par la juge Nathalie Dutartre ont montré que d'autres policiers étaient présents sur la place de la porte de Saint-Cloud. Certains d'entre eux ont vu la scène mais n'ont pas bougé. Que serait-il arrivé au jeune Yaniv Hazout si le hasard avait voulu que Granomort ne soit pas là ? Aurait-il été battu à mort ou bien aurait-il "simplement" pris une rouste ? Un an après, ces questions vaines et sans réponse hantent toujours la famille de Julien Quemener. Quant à Yaniv, il est en stage dans une banque d'affaires de la Défense, près de Paris. Il rêve d'être trader et d'aller travailler à New York. Perturbé par les souvenirs de cette nuit du 23 novembre, il a d'abord refusé de remettre les pieds au Parc des Princes, avant d'en devenir l'invité permanent sur une initiative d'Alain Cayzac, le président du Paris Saint-Germain. Une zone d'ombre plane désormais sur sa situation exacte au moment des faits. Était-il vraiment présent derrière Antoine Granomort lors du coup de feu ? Rien n'est moins sûr.

Mounir Boujaer, 27 ans
C'est le miraculé du drame de la porte de Saint-Cloud. La balle du policier, tirée quasiment à bout portant, lui transperce un poumon. Il survit à ses blessures. Ironie de l'histoire, Mounir, qui se dit athé, porte dans sa poche, le soir du drame, un chapelet de prière. Après une semaine d'hôpital, le jeune homme effectue sa déposition dans un commissariat parisien et rentre chez lui à Evreux (Eure). Son arrêt maladie dure quatre mois, le temps d'essayer de se reconstruire et, pour sa compagne, de donner naissance à un deuxième garçon. Il reprend ensuite son métier de chauffeur-routier international mais finit par être licencié en septembre dernier. Avant de retrouver un emploi de livreur quelques semaines plus tard. À ce jour, Mounir Boujaer n'a toujours pas été auditionné par les juges chargés de l'instruction. Présent il y a deux semaines lors de la marche silencieuse en hommage à Julien Quemener, il a rencontré pour la première fois les parents de Julien. "Si j'avais su que le policier avait une arme, jamais je ne me serais approché de lui, leur a-t-il alors confié. Il a dégainé au dernier moment. Peut-être que Julien ne serait pas mort si je ne n'avais pas été là. Ce qui m'a poussé vers Granomort ? La curiosité humaine." Cette version des faits, une de plus disent ses détracteurs, s'oppose encore à celle d'Antoine Granomort et de Yaniv Hazout. Selon eux, le policier a sorti son arme dès le début de son intervention, quelques minutes avant son mortel dénouement. Et non pas au dernier moment.

Julien Quemener, mort le 23/11/2006
Il avait 25 ans, aimait le football et la tribune Boulogne. "Ses films préférés étaient Hooligans, American History X et Fight Club", ajoute l'une de ses amies. Suffisant pour en faire un hooligan ? Après être resté quinze jours à l'Institut médico-légal de Paris, son corps a été inhumé sous une pluie battante dans un cimetière arboré de l'Essonne. Aujourd'hui, ses parents, Olivier et Françoise, n'en finissent plus de se poser la question. Où était Julien au moment du tir ? En seconde ligne, juste derrière Mounir, prêt à en découdre ? Ou quelques mètres plus loin, en situation d'observateur ? L'analyse balistique n'a pas permis d'élucider ce dernier point. Il faudra vraisemblablement attendre la reconstitution pour y voir plus clair. Initialement prévue fin novembre, autour de la date anniversaire, elle pourrait avoir lieu courant janvier.

Ronan Folgoas

source : myfreesport

Drame du PSG, un an après : l'interview fracassante de Maître Collard - 26/11/2007

SOURCE : myfreesport

Le 23 novembre 2006, un supporter du PSG est tué par une balle tirée par un policier qui blesse aussi Mounir Bouchaer. Un an après les faits, l'avocat de ce dernier, Maître Collard, fait le point sur cette affaire.

Maître Collard, où en est l'instruction ?
Maître Gilbert Collard : "Mon client, Mounir Bouchaer, n'a jamais été mis en examen pour une quelconque affaire de violence. Ce qui laisse en suspens des questions lourdes de sens au sujet de la légitime défense supposée du policier Antoine Granomort.

Que voulez-vous dire ?
Il ne peut y avoir de légitime défense s'il n'y a pas d'agresseur. Or, à ce jour, un an après les faits, les juges chargés de mener l'instruction n'ont mis personne en examen, ni mon client, ni personne. Pourtant, un nombre incalculable d'auditions ont été menées.

L'enchaînement des faits a-t-il été éclairci ?
Absolument pas. Il subsiste toujours des contradictions, notamment sur l'ampleur de la menace qui pesait sur le policier. Combien de personnes étaient en face de Granomort au moment du tir ? Quelle était leur attitude ? Une chose est certaine. L'étude balistique a montré qu'Antoine Granomort était debout, en position verticale, au moment du tir et non pas à terre.

Au moment du tir, Antoine Granomort est-t-il toujours en train de protéger Yaniv Hazout?
Je ne le crois pas. A la lecture des procès verbaux versés au dossier d'instruction, on se rend compte qu'il subsiste en tout cas un énorme point d'interrogation. C'est le moins qu'on puisse dire. A partir de quel moment Yaniv disparaît et cesse d'être sous la protection de Granomort ? Voilà un élément central qui n'a pas été élucidé.

"Un an après, on a toujours pas trouvé d'agresseur. Il y a de quoi s'interroger."

Moins de 24 heures après les faits, le procureur de la République de Paris expliquait pourtant que Granomort avait tiré alors qu'il était à terre et qu'il protégeait Yaniv Hazout...
Effectivement. Déjà à l'époque, cette déclaration m'avait semblé pour le moins extraordinaire. Jean-Claude Marin, procureur de la République de Paris, s'était empressé d'accréditer la thèse de la légitime défense en l'absence de toute information sérieuse. Un an après, on a toujours pas trouvé d'agresseur. Il y a de quoi s'interroger. Ceci repose le problème de la communication d'Etat.

C'est-à-dire ?
Pour dire les choses, le Procureur est sous les ordres du gouvernement. Quand le Procureur s'exprime, c'est une communication d'Etat qui n'est contrebalancée par aucune autre voix. Et il n'a échappé à personne qu'à l'époque, le ministre de l'Intérieur s'appelle Nicolas Sarkozy.

Cette dimension politique pèse-t-elle encore aujourd'hui sur le déroulement de l'instruction ?
Plus vraiment. Il n'y a plus d'enjeu politique autour de cette affaire.

" La thèse de la légitime défense va tomber d'elle-même"

Quelles sont les prochaines étapes de l'instruction ?
J'ai demandé à ce que l'on ne fasse pas l'économie d'une reconstitution. C'est au juge d'en décider mais j'estime qu'elle est indispensable. La version d'Antoine Granomort présente tellement de zones d'ombre...

Comment peut se terminer cette affaire ?
Par un renvoi devant le tribunal d'ici quatre ou cinq ans. C'est possible. S'il n'y a toujours pas de mise en examen de mon client ou de toute autre personne, la thèse de la légitime défense va tomber d'elle-même. Et dans ce cas-là, le policier, qui depuis a été révoqué de la police, sera renvoyé devant un tribunal correctionnel pour des violences.

Quels types de violences ?
Coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, pour ce qui concerne Julien Quemener. Et violences volontaires à l'encontre de mon client Mounir Bouchaer qui a été traversé par une balle.

"Toute la presse a "gobé" la version officielle sans broncher "

En quoi cette affaire est-t-elle exceptionelle ?
C'est le casting, si j'ose dire. On a un policier noir, Antoine Granomort, un juif français, Yaniv Hazout, et des supporters du PSG, présentés comme des néo-nazis. C'est l'équation la plus propagandiste que l'on puisse rencontrer. Alors certes, des injures racistes ont été proférées à l'encontre d'Antoine Granomort. Mais cela ne lui donne pas de facto un permis de tuer. Le problème, c'est qu'avec ce genre de bouclier anti-raciste, on ne peut plus se livrer à un examen objectif des faits. L'émotion anti-raciste submerge tout.

Que retenez-vous du traitement médiatique de cette affaire ?
Sur le moment, toute la presse a "gobé" la version officielle sans broncher. Pourquoi ? Parce que les journalistes français sont disciplinés, soumis à la voix de leur maître et se montrent toujours très impressionnés par les informations officielles. Voilà. Cette histoire devrait inciter les journalistes à beaucoup plus de prudence à l'avenir.

Toute la presse, vraiment ?
Non, c'est vrai. Je me souviens que Sport avait été le premier media à poser de vraies questions sur le sujet."

POUVOIR ASSASSIN, VERITE POUR JULIEN

bonne interview, d'un avocat concerné, mais très bonne interview.
seul problème, la source : myfreesport.
Quand on verra une interview de ce genre dans le Parisien ou Libé, peut-être qu'un bout de chemin aura été fait.

Je savais pas que c'était Collard qui défendait le dossier Mounir Bouchaer. Estimez vous heureux d'avoir la fine fleur des avocats marseillais avec vous

Sona a écrit:

Je savais pas que c'était Collard qui défendait le dossier Mounir Bouchaer. Estimez vous heureux d'avoir la fine fleur des avocats marseillais avec vous

on aurais preferé sans passer

Sona a écrit:

Je savais pas que c'était Collard qui défendait le dossier Mounir Bouchaer. Estimez vous heureux d'avoir la fine fleur des avocats marseillais avec vous

Assez débile comme intervention...

En tout cas très bonne interview qui remet bien les choses en place, qui montrent bien les erreurs "journalistiques", les enjeux politiques etc
Et comme le dit Collard, en France, l' anti-racisme submerge tout...

Malheureusement la vérité se fait petit à petit, à mesure que cette histoire n'intéresse plus les fautifs (journalistes et politiques donc)...
C'est gerbant.

OneStepBehind a écrit:

Sona a écrit:

Je savais pas que c'était Collard qui défendait le dossier Mounir Bouchaer. Estimez vous heureux d'avoir la fine fleur des avocats marseillais avec vous

Assez débile comme intervention...

En tout cas très bonne interview qui remet bien les choses en place, qui montrent bien les erreurs "journalistiques", les enjeux politiques etc
Et comme le dit Collard, en France, l' anti-racisme submerge tout...

Malheureusement la vérité se fait petit à petit, à mesure que cette histoire n'intéresse plus les fautifs (journalistes et politiques donc)...
C'est gerbant.

Ou plutout tout est pretexte a camoufler les bavures policieres, a justifier l'injustifiable pir faire croire que finalment les victimes sont responsables qui l'ont bien cherchés ... cf julien , gabriel , bounah , zied lahrami , moushin et j'en passe ou pour degager les responsabilités policiers ont preferent desinformer et salir la memoire

Je plussoie

c'est peut être un média de merde comme le dit Omar Goulin mais c'est déjà bien qu'un média relait l'information, car j'en ai pas entendu parler sur aucune chaine TV ni radio...

Je crois qu'Omar Goulin ne disait pas que c'était un média de merde...

je pense qu'il fallait plus l'interprêter dans le sens où il n'a pas pignon sur rue...à l'inverse des "grands" quotidiens nationaux...

Collard, c'est quand meme un belle escro....

Sinon sans provoc aucune, M. Bouchaer il s'appelle comment : Mounir ou Francis?? (en réference au message de soutien sorti a l'ext l'année derniere juste apres le drame)


JUSTICE POUR JULIEN!!

Mounir

sade V.A.91 a écrit:

Collard, c'est quand meme un belle escro....

Sinon sans provoc aucune, M. Bouchaer il s'appelle comment : Mounir ou Francis?? (en réference au message de soutien sorti a l'ext l'année derniere juste apres le drame)


JUSTICE POUR JULIEN!!

francis c'est son surnom il me semble (ou cisco m'en rapel plus)

Selon une émission à l'époque dans laquelle il était interviewé (Fogiel) son surnom était un joueur à vous, Francis Liacer je crois, car "il était très dur sur l'homme". Emission ou il y avait aussi Collard.

Dudule a écrit:

Selon une émission à l'époque dans laquelle il était interviewé (Fogiel) son surnom était un joueur à vous, Francis Liacer je crois, car "il était très dur sur l'homme". Emission ou il y avait aussi Collard.

ouais donc c'est bien Cisco en référence a Francis Llacer

albatar a écrit:

Dudule a écrit:

Selon une émission à l'époque dans laquelle il était interviewé (Fogiel) son surnom était un joueur à vous, Francis Liacer je crois, car "il était très dur sur l'homme". Emission ou il y avait aussi Collard.

ouais donc c'est bien Cisco en référence a Francis Llacer

Merci

Cet aprem devant l'entrée de Boubou au niveau des tourniquets, un bouquet de fleurs avec un ptit mot signé Ultras Lazio...

Beau geste!!!

Drame du PSG : Qui dit la vérité ?





Une semaine après la mort du jeune Julien Qumener à la sorie du Parc des Princes, Sport a mené l'enquête sur les circonstances du décès du supporter parisien. De nombreuses versions s'opposent.

Jeudi 23 novembre, Julien Quemener, un jeune garçon de 25 ans, qui vient d'assister à la rencontre de Coupe de l'UEFA entre le PSG et l'Hapoël Tel-Aviv, décède peu après 23 h sur la place de la Porte de Saint-Cloud, à quelques centaines de mètres du Parc des Princes. Il a été atteint d'une balle en plein coeur, qui a aussi sérieusement blessé au poumon Mounir Bouchaer, 26 ans, qui sortait lui aussi du match et qui est toujours hospitalisé à Paris.

La balle a été tirée par Antoine Granomort, 32 ans, un policier d'origine antillaise membre du SRPT, le Service régional de la police des transports parisiens. L'agent du SRPT, sert ce soir-là de chauffeur à ses collègues qui effectuent des contrôles dans la station de métro de la Porte de Saint-Cloud. Il est en tenue civile, sans brassard.

Quelques minutes plus tôt, il s'est porté au secours de Yaniv, un jeune Français de confession juive âgé de 21 ans, pris à partie à la sortie du match par des supporters belliqueux. Poursuivis sur la place de la Porte de Saint-Cloud, Antoine Granomort et Yaniv arrivent devant le restaurant McDonald's situé à l'angle de l'avenue de Versailles. C'est là que le fonctionnaire de police fait usage de son arme, blessant un jeune homme et en tuant un autre.

Le vendredi 24 novembre en fin de journée, Jean-Claude Marin, le procureur de la République de Paris, tient une conférence de presse dans laquelle il affirme, entre autres, que le policier " a opté pour une attitude courageuse en protégeant un supporter du club de Tel-Aviv " et qu'il a agi " dans un état de légitime défense ". Le lendemain soir, Antoine Granomort, entendu par le juge d'instruction en qualité de " témoin assisté ", est laissé libre. La version des faits donnée par le chef du parquet de Paris, moins de 24 heures après le drame, sans qu'on sache sur combien d'auditions elle se base, ne concorde pas avec les témoignages que nous avons recueillis dans les jours qui ont suivi la tragédie. Sur plusieurs points, les différentes versions s'opposent.

Antoine Granomort, qui ne portait aucun signe distinctif d'appartenance aux forces de l'ordre, a-t-il fait savoir à ses assaillants qu'il était policier ?


C'est ce qu'affirme Yaniv, qui n'est pas un supporter israélien mais un jeune Francilien de confession juive, et qui est secouru par le policier : " Alors que je suis poursuivi, un homme [Antoine Granomort, ndlr]) arrive en courant depuis le centre de la place de la porte de Saint-Cloud. Il glisse par terre et reçoit quelques coups. Il se replace ensuite devant moi, face à mes poursuivants et brandit une bombe lacrymogène qu'il actionne à deux reprises. Dès qu'il n'a plus de gaz lacrymogène, il sort alors son arme et la pointe sur les supporters. Il n'a pas de signe distinctif. Mais en revanche, il crie police ! police ! dès qu'il sort son arme. "
Mounir Bouchaer, le blessé, conteste cette version, par la voix de Gilbert Collard, son avocat. " Mon client est formel, nous explique-t-il. L'individu (Antoine Granomort) ne dit à aucun moment qu'il est policier et il tire sans sommation. " Version confirmée par Sam, un supporter parisien présent sur les lieux : " Les flics en civil, on a l'habitude de les croiser les jours de matches. Or, lui, personne ne le connaissait. On ne l'avait jamais vu. On ne savait pas qu'il était policier. On pensait tous que c'était un jeune des cités qui se la jouait cow-boy. "


Dans quelles circonstances Antoine Granomort fait-il usage de son arme ?


Selon le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, devant le restaurant McDonald's, Antoine Granomort, " victime d'un coup de pied au niveau du ventre puis d'un balayage qui l'a amené au sol, a perdu ses lunettes et a vu une masse sombre s'approchant et prenant son élan pour se jeter sur lui et a tiré à bout portant ".

Yaniv, qui se trouve un mètre derrière le policier, n'a pas vécu la même scène. " Il [Antoine Granomort] tombe puis se relève. Debout, il pointe son arme en l'air à 60°, pour tenter de les disperser. Certains supporters crient : C'est un faux à grenailles. Quand il tire, cela me rassure car, moi-même, je ne savais pas vraiment s'il s'agissait d'une arme véritable et s'il était réellement un policier. Je n'ai pas le souvenir que l'arme touche le corps d'un quelconque individu. Je me souviens seulement d'un coup de feu tiré en l'air. Si le coup de feu avait touché quelqu'un, je l'aurais vu. Or, je n'ai vu personne tomber ", nous raconte le jeune homme. Laurence Abgrall, vice-procureur de la République à Paris, confirme que le témoignage que nous avons recueilli correspond à la déposition faite par Yaniv, laquelle a été versée au dossier.

Par la voix de Gilbert Collard, son avocat, Mounir Bouchaer nous donne une troisième version des faits : " L'individu [Antoine Granomort], armé d'une bombe lacrymogène, est particulièrement provoquant, agressif et semble narguer la foule. Il est en situation de confrontation avec le groupe et agite la bombe lacrymogène. L'individu est debout. Il n'est pas à terre et n'est pas menacé. Mounir essaie de se saisir de cette bombe pour calmer le jeu. Et l'individu lui tire dessus à bout portant."


Y a-t-il eu un ou deux coups de feu tirés ?


Selon le procureur, " Antoine Granomort a fait preuve d'un sang-froid tout à fait remarquable " qui s'est notamment manifesté par le fait " qu'il n'a tiré qu'un seul coup ". Une version que confirme le jeune Yaniv, ainsi que maître Bertrand Burman, l'avocat du policier.
Mais maître Burman reconnaît aussi qu'un témoignage, indiquant que deux coups de feu ont été entendus autour de la place de la Porte de Saint-Cloud, a été versé au dossier d'instruction. Une version pas complètement isolée. Un des employés du McDonald's qui se trouve dans la salle du restaurant nous le certifie formellement : " J'ai entendu deux coups de feu ".


À combien d'agresseurs Yaniv et Antoine Granomort sont-ils confrontés ?


Durant sa conférence de presse, le procureur Jean-Claude Marin explique que le policier a dû faire " face à une horde de personnes excitées et extrêmement agressives. "
Laurence Abgrall, la vice-procureur, tempère les propos de son supérieur : " Antoine Granomort est menacé par une dizaine d'individus très agressifs qui lui font face. " Ce que confirme Yaniv : " Devant le McDonald's, il y a une dizaine de personnes virulentes qui nous font face. Derrière ce groupe, entre 50 et 100 personnes assistent à la scène sans y participer directement. "


Mounir Bouchaer et Julien Quemener font-ils partie de ce groupe d'une dizaine d'assaillants ?


" Mounir Bouchaer n'a proféré aucune insulte ", affirme son avocat, maître Collard, qui maintient que son client s'est approché d'Antoine Gramomort avec pour seule intention de se saisir de la bombe lacrymogène. Mounir est en tout cas à proximité immédiate du policier.
Julien Quemener, lui, a quitté le Parc des Princes dès la fin de la rencontre, en compagnie d'Alexandre, son meilleur ami, qui nous raconte comment les faits se sont enchaînés : " Nous nous dirigeons ensemble vers la place de la Porte de Saint-Cloud. Julien veut reprendre sa voiture, qui est garée de l'autre côté de la Porte de Saint-Cloud, car il a un rendez-vous dans Paris. Moi, je veux rejoindre la station de métro de la Porte de Saint-Cloud car je dois rentrer chez moi, dans l'Essonne, en transports en commun. Je suis séparé de Julien à l'extrémité du boulevard Murat, suite à une charge des CRS, situés à proximité de la brasserie des Trois Obus. Nous réussissons à nous retrouver ensuite au bord du boulevard périphérique. Je n'ai plus du tout envie de prendre le métro dans ces conditions et nous décidons alors de rejoindre tous les deux la voiture de Julien. Nous repartons donc ensuite dans la gueule du loup pour traverser la place. Ça chauffe vraiment. Nous sommes sur la route, au milieu de la place, entre le boulevard Murat et l'avenue de Versailles. Nous n'avons pas encore atteint le McDonald's quand je vois une ou deux grenades lacrymogènes lancées par les CRS exploser près de nous. Ça me pique les yeux et, du coup, je fonce vers les arrêts de bus, à l'autre bout de la place. À partir de cet instant, je n'ai plus jamais revu Julien vivant... " Alexandre ne sait donc rien de ce que son ami Julien va faire dans les deux ou trois minutes qui vont suivre. Lorsqu'on retrouve la trace de Julien, il est mort.


La préfecture de police de Paris avait-elle pris les mesures nécessaires pour assurer la sécurité autour du stade ?


Le service Communication de la préfecture de police de Paris nous déclare que " le dispositif déployé ce soir-là, avec 600 membres des forces de l'ordre était très largement dimensionné par rapport aux 22 000 spectateurs présents dans le stade ".
Le 21 novembre, deux jours avant le match PSG - Hapoël Tel-Aviv, comme c'est le cas avant chaque rencontre du PSG, le comité de concertation se réunit. Il est composé de représentants du club, des Renseignements généraux et de la préfecture de police de Paris. Malgré un rapport établi par les RG, indiquant qu'" une minorité de jeunes [...] issus de la mouvance d'extrême droite sont susceptibles de prendre à partie d'éventuels supporters israéliens isolés ", la préfecture de police de Paris décide de ne pas classer la rencontre à hauts risques. " Cette décision n'était pas de mon ressort, se défend aujourd'hui Jean-Philippe D'Hallivillée, le directeur de la sécurité du PSG. Par contre, à l'intérieur du stade, la zone qui est sous ma responsabilité, j'ai appliqué un dispositif de match à hauts risques. " À l'extérieur du Parc des Princes, 600 policiers et gendarmes sont mobilisés pour l'événement et un périmètre de sécurité limité aux rues qui jouxtent directement le Parc des Princes est établi.
Si la décision de classer ce match " à hauts risques " avait été prise, 1 200 à 2000 représentants des forces de l'ordre auraient donc été déployés dans un périmètre élargi. Comme le prouve le document ci-dessus, établi par la préfecture de police de Paris pour la rencontre PSG - OM du 5 mars 2006 (classée à hauts risques), le périmètre de sécurité aurait notamment englobé toute la place de la Porte de Saint-Cloud et le haut de l'avenue de Versailles. Jusqu'à 1 h du matin, des représentants des forces de l'ordre auraient été postés tous les 20 m le long de ce périmètre et notamment devant le McDonald's situé au 234, avenue de Versailles. Ce qui n'était pas le cas ce jeudi 23 novembre : selon tous les témoins présents sur les lieux du drame ce soir-là, entre le moment où le policier en civil Antoine Granomort a fait usage de son arme, peu avant 23 h, et l'arrivée des premiers renforts de police, il s'est écoulé environ 10 minutes.

http://pupu91.free.fr/