Gabriele Sandri et les évènements en Italie

colombien a écrit:

l'equipe a écrit:

Pourquoi pas sunir et bacher C.N.U au prochain match de l'EDF?

excuse moi mais c.n.u c quoi!
moi ce que j'en pense c qu'on ne devrait pas regardé ça couleur politique à savoir si c'est un faf ou pas un ultra est mort solidarité un point c'est tout. je peux vous assuré que je suis antifaf à mort!!! R.I.P GABRIEL

Et moi je te parle de quoi?? Je t'ai parler de solidarité.Je t'ai parler de couleur politique????

Encore de la branlette sur internet... (Faites-ci, faites-ça!), et je mets ma main à couper quant au fait que la marche du 23 n'aura rien d'exceptionnel dans le sens où il n'y aura que des parisiens...
Et puis franchement, ceux qui se prennent d'envie de venir manifester avec les parisiens depuis le meutre de ce romain, vous avez une morale, une éthique???

[quote="l'equipe"]

colombien a écrit:

l'equipe a écrit:

Pourquoi pas sunir et bacher C.N.U au prochain match de l'EDF?

excuse moi mais c.n.u c quoi!
moi ce que j'en pense c qu'on ne devrait pas regardé ça couleur politique à savoir si c'est un faf ou pas un ultra est mort solidarité un point c'est tout. je peux vous assuré que je suis antifaf à mort!!! R.I.P GABRIEL

Et moi je te parle de quoi?? Je t'ai parler de solidarité.Je t'ai parler de couleur politique????[/quot
ok d'accord on se comprend sur la question de solidarité mais c quoui c.n.u

[quote="colombien"]

l'equipe a écrit:

colombien a écrit:

l'equipe a écrit:

Pourquoi pas sunir et bacher C.N.U au prochain match de l'EDF?

excuse moi mais c.n.u c quoi!
moi ce que j'en pense c qu'on ne devrait pas regardé ça couleur politique à savoir si c'est un faf ou pas un ultra est mort solidarité un point c'est tout. je peux vous assuré que je suis antifaf à mort!!! R.I.P GABRIEL

Et moi je te parle de quoi?? Je t'ai parler de solidarité.Je t'ai parler de couleur politique????[/quot
ok d'accord on se comprend sur la question de solidarité mais c quoui c.n.u

Ben justement pour le moment c'est juste des lettres d'info...Il i a rien de concret.

Je me demande si les Ultra Italien se sont concerté avant toutes actions concrete, je pense plus que c'etait "au feeling" c'est d'ailleur ce qu'y a destabilisé les factions gouvernementale en les amenant à agire dans l'urgence (faisant soit dit en passant un passage au journal de 20h "encore un ultra nationaliste mort suite a une rixe entre "pseudo supporter " le policier était en cas de legitime defense? il a tiré en l'air !! c'est le supporter qui leur a sauté dessus en scadant des chant nationnalise...je fabule !! mais pas tant que ça souvient toi de l'histoire de Julien !! ouf ça nous sort un peu du metraquage mediatique de notre "Racaille " nationnal)...en lisant les post, il est evident que lors de la marche en memoire de Julien (paix à son ame) un comité d'acceuil sera présent (discret ou visible ? casqué ou en civile? les questions restent en suspens..) Je te le dit alors peuple de France il aura fallu qu'une vie s'eteigne de l'autre coté des Alpes pour que nous prenions conscience que l'union fait la force et que certaines voix en notre beau pays s'eleve et se dise : "pourquoi qu'on fait pas comme eux ! Nous somme bien trop "civilisé" pour aller bruler des autocar ou des voitures...Que faire alors ? Juste peut etre mettre son "ego" de coté et respecter voir honorer la memoire d'un mec flingué à bout portant et que l'on a trainé ensuite dans la boue ...


Vive l'Empereur

Bon les gars pourquoi ne pas passer aux choses serieuses?

moi je suis expatrié dans l'ouest de la France. Je monte à Paris pour la marche silencieuse consacrée à Julien. Il en était déja question avant la mort de Gabriele. Il s'agit de s'y rendre pour tous nos morts et de les célébrer dans la dignité et le recueillement.

Ceux qui veulent, on peut s'organiser pour un co-voiturage sur la ligne Brest Rennes-Le Mans-Paris. Brestois, Guingampais, Rennais, Manseaux, Parisiens expatriés, et tous les autres!!!

Nous supporters, nous sommes un groupe social bafoué, à qui on retire des droits à tour de bras... Ils ne peuvent nous empêcher de célébrer les notres tombés trop tôt.

Voilà à tout les western, les personnes intéressées peuvent me contacter en mp.

Gabriele riposa in pace, Julien on n'oublit pas repose en paix. Que vérité soit faite!

Phrases de réactions sorties lors de Grenoble - Montpellier de lundi soir.

Coté Grenoble :
11/11/07 : Repressions Meurtrières, Solidarité ULTRA Sans Frontières !

Coté Montepllier :
23/11/06 - 11/11/07 Solidarité Ultrà
Arezzo, la bavure de trop !

topn a écrit:

Cheers,

Qu'il soit trop tard ou trop tôt (rapport a l'"immaturité" du mouv Français) pour agir ensemble en France, toutes mes pensées vont vers ceux qu'on nous enlève comme Gabriele ou Julien.

R.I.P. aux Ultras qui nous ont quittés.


PS : La CNU est la coordination Française qui représente ... enfin qui est sensée représenter les Ultras Français, mais qui apres avoir fait échec a Feu la CNS, n'a rien apporté de concret et n'apportera jamais rien d'ailleurs.
c'est mon avis et il n'engage que moi.

sanpaolo13 a écrit:

L'impact serait une marche unifiee a Paris ! Ni plus ni moins !

1 an après
il serait ptetre plus que temps en effet..
i have a dream..

Coldcutt a écrit:

sanpaolo13 a écrit:

L'impact serait une marche unifiee a Paris ! Ni plus ni moins !

1 an après
il serait ptetre plus que temps en effet..
i have a dream..

C'etait pas loin d'etre le cas l'année derniere pour Julien quand des stephanois on voulu monter sur Paris pour la marche silencieuse... refusé par les leaders de Boulogne il me semble..

Joli geste en tout gars des gars de Grenoble et montpellierains.!

gorak a écrit:

Coldcutt a écrit:

sanpaolo13 a écrit:

L'impact serait une marche unifiee a Paris ! Ni plus ni moins !

1 an après
il serait ptetre plus que temps en effet..
i have a dream..

C'etait pas loin d'etre le cas l'année derniere pour Julien quand des stephanois on voulu monter sur Paris pour la marche silencieuse... refusé par les leaders de Boulogne il me semble..

yep ça avait fait débat..dommage car l'intention des stephs était plus qu'honnorable
en même temps ça revèle bien tout le probleme hein..
Espérons que certains abandonnent vite très vite leurs oeillères

Coldcutt a écrit:

yep ça avait fait débat..dommage car l'intention des stephs était plus qu'honnorable
en même temps ça revèle bien tout le probleme hein..
Espérons que certains abandonnent vite très vite leurs oeillères

+1
C'est dans ces moments là qu'on se rend vraiment compte de toute l'incapacité des ultras de France à s'unir.
Dès fois je me dis que le mouv, en France, ce sera toujours chacun pour soi malheureusement.

En tout cas moi je serais present le 23.

Mieux vaut tard que jamais paraît-il alors...

I have a Dream...too !

colombien a écrit:

2ème EDIT MU : encore une ânerie de ce genre et c'est direct dehors.

Au passage il pourrait modifier son profil, idem pour "l'equipe"

Oui mais pour la marche silencieuse ou autres revendications il ne faut pas attendre la fin de saison quand il y aura des clubs qui jouent l'europe exceptionnellement car là tout s'oublie...

Comprenne qui pourra..

http://www.repubblica.it/2006/05/gallerie/calcio/incidente-bergamo/1.html

De nombreuses autres photos sur le site de la republica.
Un long reportage sur les obséques et la présences à Rome d'ultras de tous horizons venus dire un dernier adieu a Gabo, sans parler de la présence de tout l'effectif de la Lazio etc, etc..

Tout simplement digne et poignant.

repose en paix.

Les funérailles du jeune tifoso tué dimanche par un policier ont eu lieu ce mercredi dans une église de Rome en présence de plusieurs milliers de personnes, dont une majorité de jeunes supporters, dans une ambiance tendue. «Justice, Justice» et «Gabriele est avec nous», ont crié à l'issue de la cérémonie des milliers de supporters, rassemblés sur la place faisant face à l'église. L'arrivée du cercueil de Gabriele Sandri (28 ans) à l'église San Pio X avait été saluée par les applaudissements de la foule. Les couronnes de fleurs et les écharpes de clubs de football jonchaient le parvis de cette église du quartier de la Balduina, où vivait le jeune tifoso

Source l'équipe.fr

ViolAlex LF1991 a écrit:

Tout simplement digne et poignant.

repose en paix.

Pas mieux!!

Mort à l’autogrill – un mauvais polar dans la série A


mardi 13 novembre 2007Comme on le dit en italien : « Piove sul bagnato » - il pleut sur le sol mouillé. On a peut-être les expressions qu’on mérite mais celle-là tombe à pic pour décrire la situation dans laquelle se retrouve fourrée l’Italie au lendemain de son nouveau « bloody Sunday » de championnat. On savait que le calcio n’avait plus toute sa tête et il faut en plus constater qu’entre le foot, les institutions et la société italienne il est de plus en plus impossible de comprendre qui entraîne qui dans une chute vertigineuse.



De source sûre, on sait que ça s’est passé sur le parking d’une cafétéria d’autoroute à une encablure d’Arezzo. Que 5 Romains montaient à Milan en bagnole pour aller voir Inter-Lazio et sont tombés sur une poignée (4 ou 5) de gars qui venaient du sud, en auto, pour aller voir la Juve à Parme. Il y a eu au moins une petite altercation, peut-être une poussette ou deux mais vraisemblablement pas grand chose de plus (d’après les témoins oculaires). Les Laziale regagnent leur voiture et démarrent en trombe (selon la police). Au moment de remonter sur l’autoroute, la voiture est touchée sur la gauche. Ses occupants pensent qu’ils se sont ramassés une pierre (sans doute tirée par les juventini). Erreur(s) de jugement : sur le parking de la cafétéria d’en face, celle qui se trouve de l’autre côté de l’autoroute, la police de la route effectue un banal contrôle. Un des agents qui assistent à la scène à distance juge la situation suffisamment préoccupante pour sortir son flingue, tirer en l’air et se mettre à courir arme au poing (de source policière).

Au même moment, de l’autre côté de l’autoroute, un des 5 Laziale, Gabriele Sandri (28 ans, DJ et vendeur de fringues, complètement inconnu des services de police) se ramasse une balle dans le cou. Ses potes ne le comprendront qu’une fois déjà sur l’autoroute et la voiture ne s’arrêtera qu’un peu plus loin, au péage d’Arezzo. D’après les premières sources policières, l’agent qui s’est mis à courir, flingue en main, aurait maladroitement laissé partir un second coup. Il n’est pas encore 10 heures du matin quand ce « dramatique accident » (dixit le préfet d’Arezzo) a lieu et l’Italie ignore encore qu’elle va assister à une de ces journées où toute une série de vieux problèmes qu’elle voudrait croire enterrés se conjuguent pour la plonger en plein chaos...

Tout va trop rapidement s’enchaîner pour des autorités compétentes régulièrement débordées : le ministère de l’intérieur va patiner pour s’expliquer pendant que les responsables du foot vont “décider” que la journée de championnat aura normalement lieu – il suffit de mettre un brassard noir aux joueurs, de commencer 10 minutes plus tard et d’annuler le seul Inter-Lazio puis le tour est joué. Et, comme prévu, tout est parti en sucette. Ça a commencé avec Atalanta-Milan AC que les ultras bergamasques ne veulent pas voir jouer et qu’ils finiront par faire arrêter, s’est poursuivi sur plusieurs terrains de séries A, B, C et s’est prolongé dans une nuit d’émeute à Rome - où Laziale et Romanistes, en union sacrée, attaquent les bâtiments du Comité Olympique Italien (CONI), des casernes de police et de carabiniers.

Ce qui ressemble à un énième épisode de la série « foot italien et violence infernale » a pourtant un peu de mal à rentrer dans la catégorie (bien connue dans et hors d’Italie) du malaise du calcio.

Tout d’abord, il y a des données initiales trop troublantes : il semble que le policier qui a tiré ne savait pas qu’il intervenait dans le cadre d’un accrochage entre supporters et, surtout, les témoins directs de la scène affirment qu’il ne s’agissait pas vraiment d’une rixe mais d’une discussion un peu agitée voire agressive. Le tout ressemble au comble de la malchance : une sérieuse erreur d’appréciation qui débouche sur une bavure policière qui tombe par hasard dans le milieu du foot qui n’en avait pas besoin. Sauf que le hasard n’est pas l’explication la plus crédible.

Le drame de dimanche replace bien le calcio dans le sac de noeuds où il est méchamment fourré et démontre par l’absurde que les autorités qu’on appelle pour régler la question devraient aussi être considérées comme une donnée du problème. Il ne s’agit pas de proclamer que la violence des ultras serait l’expression d’un malaise plus profond qui touche toute la société (conformément au manuel de sociologie pour débutants) mais de constater que quelques-uns des spectres de l’Italie s’engouffrent dans le calcio qui joue le rôle de vecteur du chaos (et certainement pas l’inverse comme on pourrait le croire). Et certaines des questions qu’on a voulu évacuer par la porte politique, ressurgissent par la fenêtre footballistique...

On sait que les frontières entre les groupes politiques extra-parlementaires (de gauche à droite) et les ultras ne sont pas étanches. Et la crise de crédibilité de la justice et des forces de l’ordre, c’est une vieille blague politique italienne qui vient justement de connaître un toute nouvelle version. Il y a quelques semaines à peine, un fragment de la majorité gouvernementale a ainsi refusé de voter la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les faits du G8 de Gênes (2001) – des évènements qui ont contribué à re-creuser un fossé considérable entre toute une partie de la population et les forces de l’ordre. La “sacralisation” du travail des carabiniers pendant le G8 de 2001 ne pouvait laisser que des mauvaises traces - puisqu’elle peut s’interpréter comme un aveu d’impuissance voire un étouffement.

Alors on ne doutera ni de la promptitude des ultras romains réunis (Lazio + Roma) à sauter sur n’importe quel occase pour faire le coup de poing ni de la gravité des actes commis, mais toute la profondeur du drame, c’est qu’on ne peut malheureusement pas les traîter de paranoïaques en toute objectivité. L’Italie ce n’est, hélas, pas que le pays des bagarres dans et autour des stades, c’est aussi le pays des sornettes judiciaires – celles dans le genre de la thèse retenue par le tribunal de Gênes pour expliquer la mort de Giuliani [1]. L’expertise balistique la plus loufdingue depuis l’assasinat de Kennedy : une pierre lancée par un manifestant dévie, en pleine tête d’un autre manifestant, la balle que l’agent Placanica avait tirée en l’air. Le genre de délire qui marque les cerveaux, répand partout la méfiance bien généralisée. Une suspicion latente qui rebondit à merveille dans l’affaire d’Arezzo. D’autant plus que dès lundi soir, les explications un peu floues des forces de l’ordre cédaient la place à l’hypothèse d’un coup de feu mortel tiré à bras tendus. On s’orientait vers une inculpation du policier concerné pour (au minimum) homicide par imprudence (et ça commençait à sentir bon la punition exemplaire)... la confiance n’est pas prête de règner à nouveau !

Ambiance bien plus électrique qu’après la mort de l’agent Raciti, la saison passée. Ce fut alors une “simple” affaire de foot sanglant et quand un peu partout, des slogans anti-flics étaient apparus sur les murs des stades, on pouvait aisément les coller sur le dos d’ultras à la masse – c’est évident et en plus sans énorme coût socio-politique. Lundi, la feuille A4 imprimée par ordinateur et affichée sur la vitrine du magazin de la famille Sandri disait à presque toute l’Italie : « Hier un sâle batard a tué mon fils, que tu sois maudit pour toujours... » On risque d’être forcé d’imputer cette déclaration à un “honnête petit commerçant” de la capitale (le père de la victime) – et c’est plutôt gênant. D’autant plus ennuyeux que quelques heures plus tard, toujours à Rome, le tribunal a décidé d’inculper, notamment, de terrorisme (pas moins) les 4 ultras arrêtés durant la nuit.

L’escalade s’organise et l’embrouillamini est total. Le pouvoir italien est dans ses petits souliers : on est vraiment pas très loin des sujets qui fâchent tout rouge dans une majorité de centre-gauche réputée pas très soudée. Bref, on se dit que ce qui est vraiment désastreux, c’est qu’en Italie, on ne peut même pas être sûr que c’est le foot qui est l’institution la plus malade...

[1] Carlo Giuliani est mort pendant des heurts entre forces de l’ordre et manifestants durant le G8, à Gênes, le 20 juillet 2001.

Par Grégory Pascon



source: so foot.com