Le Mouvement en Suisse, Hockey sur Glace

Citation :

Sept supporters violents du HC Bienne ont été arrêtés vendredi avant un match de hockey - 23/02/2001

Source : SWISS TXT

Sept supporters violents du HC Bienne ont été momentanément arrêtés vendredi avant le match de hockey de Ligue nationale B entre Olten et Bienne. La police a fait usage de spray au poivre et un fan a été légèrement blessé. Devant un établissement de restauration rapide, les fans, dont certains étaient masqués, s'en sont pris à des clients et à des supporters adverses. Ils ont lancé des bouteilles et d'autres objets à l'intérieur de l'établissement.

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Source : Romandie News

Des supporters biennois violents arrêtés par la police

Sept supporters violents du HC Bienne ont été arrêtés momentanément vendredi soir, peu avant le match de hockey sur glace de Ligue nationale B contre Olten. La police a usé de spray au poivre et un fan a été légèrement blessé.

Ce groupe a dans un premier temps été accompagné par la police à travers la ville depuis la gare d'Olten-Hammer. Devant dans un établissement de restauration rapide, les Biennois, dont certains étaient masqués, s'en sont pris à des clients et à des supporters adverses. Ils ont lancé des bouteilles et d'autres objets à l'intérieur de l'établissement.

La police a enregistré l'identité des personnes arrêtées. Elles ont ensuite été raccompagnées jusqu'à la gare d'Olten (SO) et leur retour à Bienne (BE) a été placé sous surveillance, a indiqué la police. Les autres supporters biennois de ce groupe se sont vu refuser l'entrée dans la patinoire.

ACAB

Les 1/4 de finale des play-off de hockey ont donné lieu à des échauffourées samedi soir à Fribourg, Rapperswil et St-Gall. A Fribourg, la police a interpellé 10 personnes, dont 5 mineurs, après le match entre Gottéron et le CP Berne.

Une personne est toujours en garde à vue, pour une infraction liée à la loi sur les stupéfiants et non en raison des événements de samedi soir, a indiqué dimanche le premier lieutenant Jacques Meuwly, de la police fribourgeoise.
Parmi les dix personnes interpellées, cinq sont des mineurs et sept devront répondre de leurs actes sur le plan pénal, mais elles risquent aussi des interdictions de périmètres, en l'occurrence celui de la gare de Fribourg et du stade St-Léonard, précise Jacques Meuwly.
Casseurs extérieurs au hockey
Et l'officier de constater qu'un nouveau phénomène a fait son apparition à Fribourg: les actes de hooliganisme ne sont pas seulement le fait de supporters, mais aussi de personnes extérieures au monde du hockey, qui profitent de l'occasion pour semer le trouble. Des mesures d'identification vont être prises dès lundi en prévision des prochains matches, selon la police.

Les forces de l'ordre se sont interposées à plusieurs reprises entre les supporters du HC Fribourg-Gottéron et le CP Berne, encadrant en particulier les fans bernois jusqu'à la gare. «Notre mission était d'éviter toute confrontation directe», a indiqué Jacques Meuwly.
Un blessé léger
Près de la gare, la police a tiré trois balles en caoutchouc alors que des individus utilisaient le ballast des voies pour viser les personnes qui passaient sous le pont. Toujours à la gare, un jeune de 17 ans a été légèrement blessé lors d'une altercation. Il a pu quitter l'hôpital cantonal peu après y avoir été transporté.

Côté dégâts, la porte d'entrée d'un établissement public ainsi que deux bus des transports publics ont été endommagés. Selon une première estimation, les dommages s'élèvent à plusieurs milliers de francs.


aussi à Rappi:

Des affrontements ont aussi eu lieu avant, pendant et après le match de hockey entre Rapperswil et Genève-Servette. A l'issue de la partie, des pierres et des bouteilles ont volé en direction de supporters adverses et de la police.
Plusieurs personnes ont été blessées, dont l'une a été grièvement touchée à la tête par une pierre. La police a utilisé des sprays au poivre. Les dégâts se montent aussi à plusieurs milliers de francs

sur ce lien une photo des fans de Rapperswill lors du match Rappi-Geneve Servette. la banderolle critique le gardien de Geneve Servette en disant qu il est anti sportif.

http://forum.lakers.ch/viewtopic.php?f=1&t=3110&start=25

Source LaLiberté du jour...



Infiltrés parmi les supporters bernois
Gottéron-Berne • Samedi, le deuxième match des quarts de finale promettait d'être explosif. Déguisée, «La Liberté» s'est immiscée dans les rangs bernois. Au final, beaucoup d'insultes mais peu de coups. Reportage.

Pierre Salinas Marc-Roland Zoellig
On pouvait difficilement les louper, samedi après midi en gare de Berne. Rassemblés dans le hall central, les supporters du CP Berne ne sont pas du genre discret. Les voilà donc, ceux qui donnent des sueurs froides aux responsables de la sécurité de leur propre club et à ceux du HC Fribourg-Gottéron. Mais aussi à la police fribourgeoise, qui a mis en place un important dispositif en vue d'une confrontation s'annonçant explosive.
Il y a là environ 200 individus plutôt jeunes, hommes et femmes, certains habillés aux couleurs de leur club, d'autres de manière plus sobre avec une prédilection pour le noir. Un noyau dur de braillards déjà bien imbibés donne du «Hurensöhne Gottéron» (Gottéron, fils de p...) et du «Freiburger Arschlöcher» (traduction superflue). Tout à l'heure, ils traverseront la ville de Fribourg en cortège, depuis la gare jusqu'à la patinoire Saint-Léonard.
Notre mission (que nous avons acceptée): infiltrer la meute bernoise, et l'accompagner du début à la fin de cette seconde confrontation du quart de finale des Zaehringen. Echarpes aux couleurs du CP Berne autour du cou et cannettes de feld' en main pour parachever la supercherie, nous nous mettons en marche vers le quai numéro 4, dans un grand bruit de bouteilles vides roulant sur le sol.

Pas de «Scheissdreck»
Juste avant l'embarquement dans le train spécial, le supporter préposé au mégaphone harangue ses troupes, les sommant de ne pas faire de «Scheissdreck» - ce que nous traduirons par déprédations - à Fribourg, faute de quoi le cortège serait immédiatement stoppé. Mais les fans sont déjà bien encadrés par une bonne demi-douzaine d'agents de sécurité privés, qui ne les quitteront plus d'une semelle de rangers jusqu'au retour à Berne. Ces habitués sont à tu et à toi avec la plupart des supporters. Après un trajet en train tranquille, à l'issue duquel on aurait pu fumer du jambon dans les wagons non-fumeurs, arrive le premier moment délicat de la journée: la sortie de la gare, un peu avant 17 h, sous la surveillance d'un cordon de robocops de la police fribourgeoise - que l'on appelle «Scheisspolizei» en langage de supporter bernois. «Hourra, hourra, les Bernois sont là!», s'égosillent les fans, dont certains relèvent déjà leurs capuches en prévision de la suite.
Celle-ci sera plutôt paisible. La marche jusqu'à Saint-Léonard se déroule sans confrontation majeure, si ce n'est un jet de briquets qui se soldera par un petit bleu pour un supporter bernois. De temps en temps, le cortège s'immobilise et braille des slogans mettant en doute l'hétérosexualité des mâles fribourgeois ou l'honorabilité du métier de photographe de presse - que l'on appelle «Scheisspaparazzi», toujours en langage de supporter bernois.

Fribourg compissé
Les fans du CP Berne, consommation de bière oblige, sont davantage occupés à uriner sur la voie publique, sous les yeux effarés de quelques dames promenant leurs chiens, qu'à chercher la bagarre avec un public fribourgeois qui se contente de les regarder de loin, à la manière des ethnologues. Depuis le muret de la place du Marché-aux-Poissons jusqu'à la patinoire, Fribourg se transforme ainsi en pissoir à ciel ouvert. Criante inégalité des sexes: les demoiselles doi- vent, elles, faire la queue devant les WC publics de la porte de Morat.
L'arrivée à la patinoire se passe dans une débauche de fumigènes et de «Hurensöhne Gottéron». Derrière les grillages séparant la route de l'entrée principale, les supporters de Gottéron répliquent par des «Ici c'est Fribourg!». Une bouteille de bière vide trace une courbe dans l'azur et s'écrase côté fribourgeois. Le préambule d'une rencontre qui se soldera par quelques échauffourées dans et en dehors de l'enceinte de la patinoire... I

Gottéron-SCB





http://www.szenebern.be/index.php?content=gallery-detail07&id=MjAwOC0wMy0wMV9Gcmlib3VyZy1TQ0I=

Avant ça, SCB-Gottéron

Petit sujet au TJ de TSR, hier soir, sur les altercations FR-BE.

http://a1927.v9943d.c9943.g.vr.akamaistream.net/ramgen/ondemand/7/1927/9943/v03022008/swissinfo.download.akamai.com/9943/tsr/tj/tj_03022008-451k.rm?start=0:15:02.10&end=0:16:59.02

Y a quand même une grosse différence de ton entre l'article de La Liberté et le reportage apocalyptique de la TSR...

Exact, et honnêtement il faut reconnaitre que l'article de la liberté est bon et qu'il s'agit de la seule source d'info où l'on explique en partant des bernois (normal vu l'immersion vous me direz) en nous épargnant ainsi les "des profiteurs fribourgeois ont sauté sur l'occasion pour s'illustrer", faisant passer pour les premiers des casseurs des personnes qui ont juste répondu a plusieures anées d'arrogance et de déprédations bernoises ...

Des photos du coté fri suivront

Foot ou hockey le "problème" est assez simple, tant qu'il y aura de dep en train il y aura risque de friction. Avec les dep en car en tout cas niveau foot ce n'est pas/plus possible puisque une escorte des bus est généralement assurée bien avant d'arriver dans la ville adversaire et qu'on nous dépose quasiment dans la tribune. Est-ce la même chose côté hockey?

Le problème (pour autant que s'en est un) est que les 2 kops ne sont presque pas séparé dans la plupart des patinoires, que cela soit en ligue A ou en ligue B. Donc une rencontre dans la patinoire est souvent possible, après dep en train ou en car ça change pas grand chose si ce n'est que ca peut chauffer en ville .

En même temps, en LNA, entre les caméras, les services de sécurités et les flics en civils, toute tentative de bouger à l'intérieur des patos est rendue difficile et les problèmes à l'intérieur me semblent de plus en plus rares ...

Après c'est exact pour les cars, visiteurs souvent déposés vers l'entrée et à part quelques endroits ou le chemin d'accès au secteur peut-être craignos en cas de rivalité (Berne, Kloten, Lugano, Ambri) c'est en général bien sécurisé et fliqué.

Du coup, tout ce qu'il reste, c'est les caillassages et les jets de toutes sortes et c'est à mon avis pas un hasard si c'est de plus en plus fréquent un peu partout ...

Article du Matin..


Ce serait une première: si le match de hockey de jeudi dégénère, le préfet de la Sarine privera Gottéron de sa patinoire

«Marre!» Nicolas Deiss, le préfet de la Sarine, n'a pas digéré les débordements qui ont suivi le match de hockey entre Fribourg-Gottéron et Berne samedi soir. Hier, il a tapé du poing sur la table en menaçant les deux clubs, qui se rencontrent de nouveau jeudi à Fribourg: si ça dérape une nouvelle fois, fini les matches à Saint-Léonard. La rencontre suivante se déroulerait alors à Berne ou en terrain neutre.

Ce serait la première fois qu'un politique prive des supporters d'un match. Mais Nicolas Deiss, qui quitte son poste en août, ne craint pas de créer un précédent. Il ne veut plus d'une telle violence: deux bus et une vitrine endommagés, dix arrestations, des bastons, des ripostes au spray au poivre ou aux balles en caoutchouc, un blessé. Sans compter les jets de bouteilles ou même de ballast depuis un pont.

M. Deiss, vous venez d'inventer l'ultimatum en hockey?
Ce mercredi, je verrai les présidents de Gottéron et de Berne. Je leur signifierai que, s'il y a encore des dérapages jeudi, le match d'après se jouera soit à Berne soit sur terrain neutre. Mais pas à Fribourg. Il faut arrêter de fermer les yeux sur ces violences. Je veux susciter le débat.

Tous les amoureux du hockey crieraient au scandale!
Oui, ça hurlera. Beaucoup de gens diront que l'immense majorité, qui se comporte bien, est punie à cause de quelques excités. Tant pis. Tout le monde attend que quelqu'un ait le courage politique de dire stop. Je suis prêt, et il n'est pas question de banaliser ce qui s'est passé samedi. C'est inadmissible.

Vous pourriez bannir les matches de Fribourg et vous pensez que les Fribourgeois applaudiront...
Je suis persuadé que beaucoup de citoyens en ont marre. En tout cas, ils ont droit à un débat de fond. Jusqu'à quel point accepte-t-on les déprédations? Les contribuables sont-ils d'accord de payer les dégâts et le déploiement supplémentaire d'agents, qui a coûté 80?000 francs samedi? Et acceptent-ils qu'on boucle la moitié de leur ville à cause d'un match?

Qu'allez-vous faire pour que le match de jeudi ne dégénère pas?
Le dispositif n'est pas arrêté.

Avec vos menaces, ne craignez-vous pas de provoquer les casseurs?
Je ne peux pas l'exclure, mais je refuse de rester les bras croisés. Parce qu'aujourd'hui les gens pensent que Fribourg est incapable de gérer la situation.

Vous craignez pour l'image de la ville?
Oui, aussi. Un touriste qui serait arrivé à la gare de Fribourg samedi soir aurait eu l'impression que le premier ministre suisse venait d'être assassiné... Les images diffusées à la télévision ressemblaient au Forum de Davos. Bref, on passe pour des cons. On en vient même à se dire: pourvu qu'on perde, que les play-off soient finis. C'est triste.

Samedi, le dispositif policier était-il suffisant?
Il y avait plus de 130 hommes en action. Cent trente, c'est énorme. C'est même de la folie! Ils ont bien travaillé, mais ça n'a pas suffi. Alors quelle est la prochaine étape? Demander le renfort de dizaines de policiers vaudois et bernois? Ou dresser un grillage qui va de la gare à la patinoire pour encadrer les supporters comme on canalise un lion qui entre sur la piste d'un cirque? Où est le sport dans tout ça? Moi je ne suis plus d'accord.



Des bastons, oui, mais hors des patinoires

Hooligans, casseurs et grosses bastons. Ce cocktail débarque-t-il dans le hockey? «Le derby entre Berne et Fribourg est spécial, toujours chaud», répond Patrick Reber, le chef de l'information de la Ligue nationale. Qui estime que les heurts de samedi sont principalement dus à des casseurs qui n'ont rien à voir avec son sport et profitent des foules. «Côté sécurité, nous avons accompli un immense travail ces dernières années, avance-t-il. Il y a plus de contrôles, de prévention et de liens avec les fans. Des caméras ont été installées dans les stades, et plus de 200 interdictions de patinoire ont été prononcées.» Mesures utiles, selon lui. «A chaque fois qu'il y a des problèmes, c'est à l'extérieur des stades, donc du ressort des polices. Mais ça nuit au hockey, et nous devons continuer à travailler ensemble pour améliorer la situation.»

Reste que le hockey a aussi ses hooligans. «Et il existe un transfert du foot vers le hockey, regrette Jacques Sottas, responsable de la sécurité de Gottéron. Les fauteurs de troubles circulent. Certains disent que, samedi, ceux de Young Boys sont venus en renfort.»

Des messages haineux sur le Web

Sur Internet, sur les sites de fans ou dans les forums spécialisés, les supporters n'en finissent pas de commenter les débordements de samedi. La majorité a été écoeurée par les échauffourées. Beaucoup se demandent qui est responsable: les fans de Gottéron, ceux de Berne ou des casseurs qui n'ont rien à voir avec le hockey. Mais on trouve aussi bon nombre de messages haineux qui n'annoncent rien de bon pour la rencontre sous haute tension de jeudi prochain. Extraits.

«Il faudrait massacrer ces Bernois.»
«C'est un scandale ces Bernois, ils ont pas le droit de fracasser notre ville! Moi j'ai pas peur de vous bande de déchets!»
«Nos zèbres du Schönberg ont balancé sur ces moutzes des chaises et des bouteilles depuis le balcon du XXe. Pour une fois je leur dis merci... C'est quand même encore notre ville et on est chez nous.»
«Je pense que Fribourg s'est laissé marcher dessus pendant trop d'années par les Bernois. Maintenant il y a une réaction populaire composée de gens du hockey et de racailles. (...) Les Bernois ont été impunis pendant des années. Je vais pas faire l'éloge de la violence mais je préfère qu'il y ait du répondant du côté de Fribourg!»
«Les fans de Berne se comportent presque comme des terroristes.»

Question aux gars de LNB : qu'en est-il du supporterisme du coté de Ajoie?

Je suis tombé par hasard sur RJB et la retransmission du match Ajoie-Bienne et il semblait avoir une putain d'ambiance à Porrentruy, avec des chants il me semble à "connotation" ultra ou en tout cas dépassant le classique (notamment un "emmenez-moi" dont les paroles m'intéresseraient).

J'avais regardé il y a quelque temps mais j'avais pas trouvé de site de groupe en tout cas. Ca avait l'air bien sympa en tout cas, biensur leur victoire n'y est pas pour rien mais ca m'intrigue.

Merci d'avance!

pk ne jamais parlé du hockey francais??????

Parce que le topic c'est ¨hockey sur glace" mouvement suisse

Donc en gros, si les Bernois sèment le chaos jeudi, ils aideront en plus leur club, puisque Gottéron ne pourra plus jouer à domicile. Logique...

Ceci dit, Deiss à la radio ce matin était plus pondéré. Il ne voulait que susciter le débat...

guiness a écrit:

pk ne jamais parlé du hockey francais??????

Va voir par là, ca en parle :

https://mouvement-ultra.forumactif.fr/discussions-generales-f2/sc02-t8461-25.htm

Zian a écrit:

Question aux gars de LNB : qu'en est-il du supporterisme du coté de Ajoie?

Ultralistiquement parlant nada... Me semble pas qu'il y'ai groupe non plus si ce n'est un Fan's club avec grosse caisse etc... Quand ça veut chanter ça chante bien quand même mais toujours par intermittence. Idem en déplacement.

bref rien de bien folichon !

Le Matin du jour:

Denis Vaucher, vous êtes le directeur de la National League. Nicolas Deiss, le préfet de la Sarine, menace de priver FR Gottéron de sa patinoire si des scènes de violence devaient se produire demain soir dans le match No 4 entre les Dragons et Berne...

Le procédé utilisé par le préfet me déçoit. Il n'a pris contact ni avec les clubs ni avec moi. Il a uniquement rédigé un communiqué de presse.

Mais il a prévu de rencontrer les présidents de FR Gottéron et de Berne dans la journée, non?

Non, selon les informations que j'ai pu collecter auprès de deux équipes, les présidents n'iront pas à sa rencontre. A ma demande, ils ont également accepté de ne plus communiquer sur ce sujet.

Les événements qui se sont passés samedi dernier à Fribourg sont graves. Vous ne pouvez quand même pas le nier...

Attendez. Ce soir-là, j'assumais la fonction de superviseur de la rencontre pour le compte de la NL. J'ai tout vu. Tout...

Et?

Je peux certifier que les fans de hockey ne sont pas impliqués dans toutes ces histoires. J'étais avec les supporters du SCB à la gare de Fribourg, histoire de mieux les observer. J'ai défilé avec eux jusqu'à la patinoire de Saint-Léonard. Ils ont certes allumé quelques torches, mais ce sont des faits anodins.

Mais c'est sur le chemin du retour que les scènes de violence se sont produites...

J'étais de nouveau présent. Malgré la défaite (2-1 ap) de leur équipe, les partisans du SCB se sont bien comportés. Mais, quand ils sont arrivés à proximité de la gare, ils ont été attaqués par une centaine de «secundos» fribourgeois qui, visiblement, les attendaient. Ces personnes, qui n'avaient rien à voir avec le monde du hockey, ont commencé à balancer des pierres et des chaises sur les Bernois. Tout s'est calmé quand les fans du SCB sont montés dans leur train.

La NL n'assume donc aucune responsabilité dans cette affaire?

Non! Tout ceci est de la responsabilité de la Ville de Fribourg. Cela n'est pas à notre fédération sportive de gérer les problèmes rencontrés par cette ville.

Et si le préfet passait de la parole aux actes et interdisait l'organisation de matches à Saint-Léonard?

Je ne l'accepterais pas. J'étudierais les possibilités que m'offre le droit de réagir. Et je m'adresserais au Conseil d'Etat.



Berne décline l'invitation du préfet

C'est par communiqué de presse que le directoire du SCB a appris que le préfet de la Sarine, Nicolas Deiss, souhaitait s'entretenir avec son président, Walter Born, ce mercredi. «L'invitation officielle est arrivée via un courrier électronique signé par une secrétaire mardi matin, raconte Marc Lüthi, directeur général du club bernois. Le président m'a demandé de m'en occuper.»

Lüthi a décliné l'invitation par retour d'e-mail: «Pour quelle raison, devrais-je me déplacer pour rencontrer un politicien régional? Ce qui se passe à Fribourg n'est pas du ressort de mon club.»

Et d'ajouter: «Visiblement, à Fribourg, le préfet à un problème avec les «secundos». Aujourd'hui, il veut simplement se servir du hockey sur glace pour essayer de le résoudre.»


Voilà

Le Major

Pour les non helvètes : secundos = étranger de deuxième génération. enfant d'immigré donc.

Zian a écrit:

Question aux gars de LNB : qu'en est-il du supporterisme du coté de Ajoie?

Je suis tombé par hasard sur RJB et la retransmission du match Ajoie-Bienne et il semblait avoir une putain d'ambiance à Porrentruy, avec des chants il me semble à "connotation" ultra ou en tout cas dépassant le classique (notamment un "emmenez-moi" dont les paroles m'intéresseraient).

J'avais regardé il y a quelque temps mais j'avais pas trouvé de site de groupe en tout cas. Ca avait l'air bien sympa en tout cas, biensur leur victoire n'y est pas pour rien mais ca m'intrigue.

Merci d'avance!

a Ajoie y a un fans club avec un capo qui lance des chants mais ils ne sont pas ultra, mais à Ajoie cette année l ambiance sans etre extrordinaire est quand même nettement mieux cette année avec une patinoire assez bien remplie cette année et une ambiance vraiment pas mal durant certain match nottament le dernier match Ajoie-Viege ou il y a eu le record de spectateur de la saison à Ajoie.

Major Davel a écrit:

Le Matin du jour:

Et?

Je peux certifier que les fans de hockey ne sont pas impliqués dans toutes ces histoires. J'étais avec les supporters du SCB à la gare de Fribourg, histoire de mieux les observer. J'ai défilé avec eux jusqu'à la patinoire de Saint-Léonard. Ils ont certes allumé quelques torches, mais ce sont des faits anodins.

Bon ben si le président de la ligue le dit c'est plutot pas mal. Que tout ceux qui ont été interdits pour une torche craquée devant une patinoire apellent ce monsieur.

J'aimerais beaucoup savoir d'où ils sortent que c'était des secundos! Ils parlaient italien, espagnol, portugais, serbo-croate entre eux? Ils brandissaient fièrement leur passeport (voir celui de leurs parents) pendant les incidents?
C'est pas un peu facile de dire, les supps de hockey sont gentils, les méchants c'est les étrangers? Comme s'il n'y avait jamais eu de problèmes entre Berne et Fribourg?

A mon avis, il y a deux raisons Cescox:

1) l'utilisation du mot "secundos" doit sûrement indiqué des "racailles" (enfin, des jeunes au "look hip-hop"), donc pas la population habituelle de la patinoire. Le gros des incidents semblent s'être déroulé à un certain bar, où des "jeunes" se sont amusés à balancer les chaises sur les Bernois.

2) c'est pas la première fois que cette explication est avancée concernant l'hooliganisme: le premier à l'avoir fait est le maire de ZH, qui a ainsi inventé le terme de "secundos". A mettre en lien avec les déboires actuels de la Kreis 4 dans le football. Y a sûrement du mimétisme dans les explications.