FORUM GENERALISTE ULTRA' |
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| Paris nostalgie... | |
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Auteur | Message |
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Gallonero
Nombre de messages : 57 Club : Paris SG Groupe/Tribune : Tribune Boulogne Date d'inscription : 27/08/2007
| Sujet: Re: Paris nostalgie... Dim 4 Nov 2007 - 23:44 | |
| Tiens Donc... T'es réapparu, toi.... | |
| | | Auteuil_Side
Nombre de messages : 10 Club : psg Groupe/Tribune : Auteuil Date d'inscription : 05/11/2007
| Sujet: Re: Paris nostalgie... Lun 5 Nov 2007 - 7:58 | |
| je me rappel de cette periode où les groupes etaient soudés comme ce fameux cortege à Lens...
je me rappel des diverses delires communs...
Sinon tu parles des ratonnades devant les princes ... ok boulogne les renis pas... du moins je pense...
sinon pkoi tu parles pas de la periode ou les tigris etaient amis amis avec boulogne, que les soirées tigris le seul groupe qui etaient invité eté les Boys et indeps et ksd ?? tu critiques les ratonnades mais à l'epoque tu frequentais et ton groupe les ratonneurs ??? | |
| | | guims
Nombre de messages : 403 Club : Paris Saint Germain Groupe/Tribune : Boulogne Date d'inscription : 13/02/2007
| Sujet: Re: Paris nostalgie... Lun 5 Nov 2007 - 14:31 | |
| ET blablabla, ca continu meme sur paris nostalgique. Les mecs il y a les MP si vous avez des trucs a reprocher a ceratins mecs.
Auteuil rouge ne veut pas forcement dire TM et Boulogne ne veut pas forcement dire extreme droite. | |
| | | tinoi
Nombre de messages : 175 Club : Paris saint germain F.C Groupe/Tribune : plus rien Date d'inscription : 22/02/2007
| Sujet: Re: Paris nostalgie... Lun 5 Nov 2007 - 19:01 | |
| - Auteuil_Side a écrit:
- je me rappel de cette periode où les groupes etaient soudés comme ce fameux cortege à Lens...
je me rappel des diverses delires communs...
Sinon tu parles des ratonnades devant les princes ... ok boulogne les renis pas... du moins je pense...
sinon pkoi tu parles pas de la periode ou les tigris etaient amis amis avec boulogne, que les soirées tigris le seul groupe qui etaient invité eté les Boys et indeps et ksd ?? tu critiques les ratonnades mais à l'epoque tu frequentais et ton groupe les ratonneurs ??? tout ca est bien plus compliqués que ca sur les "amitiés" comme tu dis, et je pense que les gens en ont rien a foutre de ca donc pour discutez de ca si vous avez envie discutez par MP | |
| | | Shelby
Nombre de messages : 147 Club : PARIS Groupe/Tribune : aucun Date d'inscription : 13/03/2007
| Sujet: Re: Paris nostalgie... Lun 5 Nov 2007 - 23:40 | |
| 1986-87 : RACING - PSG : Déjà les gros crackages à l'époque !! Et Luis le traitre avec le maillot du Racing ! | |
| | | paris latino
Nombre de messages : 747 Club : PARIS SG Groupe/Tribune : chien errant Date d'inscription : 25/01/2007
| Sujet: Re: Paris nostalgie... Mar 6 Nov 2007 - 1:47 | |
| - Shelby a écrit:
- 1986-87 : RACING - PSG : Déjà les gros crackages à l'époque !! Et Luis le traitre avec le maillot du Racing !
Ah yes !! le seul derby citadin qu'est connut la D1. Sur la photo du bas on distingue liazid sandjak a la lutte avec le très bon pierre littbarski, international allemand et coéquipier d'harald schumacher...jme souviens de son style caractéristique avec ses jambes arqués façon jockey! et oui déjà à l'époque à panam ça craquait comme il faut, juste dommage que les "pingouins" (le groupe de fanas du racing, c'est pas une blague...) n'étaient qu'une poignée et ne donnait pas à ce derby la saveur d'une opposition en tribune. pour les derby, il y avait à chaque fois 30 000 personnes mais jamais 40 000 comme contre bordeaux par exemple. Les spectateurs neutres prenaient souvent fait et cause pour les ciel et blanc. jme souviens d'un derby en 87/88 contre le matra racing, ou menés au score on parvient après une grosse domination à égaliser à la 84 ème minutes grace a un coup de tete de liazid sandjak qui une fois la balle au fond, saute la publicité et vient se poster sous le KOP pour partager son but égalisateur avec les supporters qui poussèrent l'équipe de la CAPITALE!! Autre souvenir pour un derby (quasi sur), l'avant match ou les BB'85 furent le premier groupe de l'hexagone à faire une animation à base de grands drapeaux sur le terrain (en l'occurence derrière les buts devant le Kop). ALLEZ PARIS SG. | |
| | | Gallonero
Nombre de messages : 57 Club : Paris SG Groupe/Tribune : Tribune Boulogne Date d'inscription : 27/08/2007
| Sujet: Re: Paris nostalgie... Mar 6 Nov 2007 - 14:29 | |
| - paris latino a écrit:
- PSG-JUVE, 18 Octobre 1989. 1/16ème de finale aller
Une affiche extraordinaire pour le PSGFC, la ce n'était pas les finlandais de lahti, les hongrois de videoton ou les irlandais de glentoran!! C'est la Vecchia Signora...sans platoche et pour la seconde fois après 83-84. En ce mercredi d'octobre, le parfum européen est bel et bien présent, la foule est plus conséquente qu'à l'accoutumée et des barrages empêchent de circuler au pied du Parc. Au barrage proche de la très bonne boutique des supporters, un italien queue de cheval et dégaine transalpine, semble inquiet...Il ne parle pas français et brandit un billet de match pour...Boulogne!! Les pères de famille autour de lui, la quarantaine bien sonnée lui conseille fortement de changer son billet. Il ne parle pas et visiblement comprend très mal le français, mais il a l'air d'avoir comprit... Peu après, des supporters du Kop sont à proximité du barrage et parle d'une rumeur selon laquelle plutôt dans l'après midi ( la au barrage il est entre 16 et 17h et le match est à 19h15) des italiens en treillis et bombers auraient chargés des supporters parisiens... le barrage est levé et tout le monde se précipite en courant vers le Kop en étant obligé de faire le grand tour. Aucun juventino n'est croisé. Le Kop se remplit assez rapidement, on sent l'effervescence des grandes soirées, un membre important de la Fossa Dei Leoni est présent aux côtés des Boys (loupant au passage un match du Milan contre le real de madrid!!). La "F" rouge quant à elle débute sa fonction de secteur visiteur (première à ma connaissance?) en accueillant les turbulents DRUGHI avec une grande bâche "arancia meccanica" et sa troupe aux bombers retournés. Les divers juventus club de belgique et autres garnissent le parcage. Le coup d'envoi approche, un message offensif à l'encontre des gobbi est déployé aux BB'85 et le hic c'est qu'il est brandit à...l'envers!!...au grand désarroi de notre ami milanais! Puis les joueurs sont maintenant dans le tunnel, la "F" rouge s'embrase, bel incendie des juventini, une ligne de fumis, puis des OVI (Objet Volant Identifiés) s'extirpe du nuage de fumée pour terminer leur course sur le terrain. Beau bordel des Ultras de la Juve. Côté local, un lancer de rouleaux de PQ rose est organisé pour un rendu correct sans plus (mais animation des plus rares dans l'hexagone) puis une tentative de chorégraphie à base de bandes verticale est tenté avec un résultat médiocre sans surprise...(la nouveauté+la mentalité plus "british" de la majorité de la tribune en matière de supporteurisme). Cela n'empêche pas l'ambiance de partir fort dans le Kop (donc boulogne bleu) et dés la 3ème minutes Zlatko Vujovic (un des deux jumeaux qui fit le bonheur des girondins de bordeaux) propulse son coup de tête sur la barre transversale!! Putain contre la juve mieux vaut transformer ses occasions en réalisations... Paris ne tremblera pas du match mais s'inclinera à la 58ème minutes sur un but du lutin portugais Rui baros. Les tifosis exultent et décidément cette première en "F" rouge sera animée...En effet, durant la rencontre des heurts violents opposèrent les agités de la Juve aux forces de l'ordre. En pleine tribune!! Une bonne partie du Parc eut les yeux rivés sur cette bataille tandis qu'au Kop, les esprits s'échauffent et certains rêvent de suppléer les CRS... La fin du match est sifflé, dehors ça se rassemble... Pendant une heure les turinois sont invisible?!? (à l'époque les visiteurs sortent en même temps que les locaux...) Je m'apprêtais à prendre le bus porte saint cloud, quand de l'autre côté de la place, proche de l'église un groupe conséquent (peut être 80 gars?) de drughi déboulent dans la nuit parisienne, bâtons en mains, plus discret que dans le stade (donc bombers verts et noirs). Ils font un peu les vandales (quelques pare brise et rétroviseurs de voitures sont endommagés) et ralentissent à la vue d'un groupe de parisien (une vingtaine-trentaine?). Les italiens sont en surnombre, armés et font signe aux fans de la Capitale de venir...(en tapant avec leurs "outils" sur la main de libre). La première charge est...parisienne, la première débandade italienne!! Puis se succèdent charges et contre charges (ou chaque camp battra en retraite à tour de rôle) pendant de très longue minutes au milieu de la circulation et en l'absence de flics!!???... Paris occupe le côté de la place abritant les arrêts de bus, la place avec la statue et le côté troquet de la porte sant cloud abritant les retraits italiens...Depuis le début des hostilités, les rangs parisiens se sont ettofés, néanmoins l'avantage numérique est bianconero. Des skins, des habitués des bagarres parisiennes et quelques boys sont la. La bataille dure et l'ambiance est assez étonnante, parfois 5 minutes d'accalmie, les groupes récupèrent, s'observent pour mieux repartir!! Puis une ultime et violente charge parisienne met en vraie déroute les juventini (la c'est pas un repli stratégique!!...) qui se réfugient dans un célèbre bar de la porte saint cloud pour pas mal d'entre eux, au grand désarroi du gérant qui verra sa devanture volée en éclat!! Et à la suite de cela, la maréchaussée apparut en nombre, pour clôre les débats et sauver les tifosis... Résultat des courses, des italiens plus nombreux et armés (batons, barre de fer, gazeuses ), des parisiens vaillants et organisés pour une victoire de Paris après plus d'1 heure d'affrontements!!!
PSG-JUVE 0-1 sur le terrain PSG-JUVE 1-0 porte saint cloud
ps: respect aux fighters pour l'objectivité dans "il gruppo" (p.43-45), eux reconnaissent leur défaite... Quelle soirée, marquant... Une fois de plus, je ne fus que spectateur de ces faits, et ne me branle pas sur la violence, juste fier du résultat. Pour conclure, CE RECIT EST LE FRUIT DE MES SOUVENIRS DONT JE SUIS CERTAIN, PAS AUTRE CHOSE!!
Allez PARIS SG. Paris Latino, ayant retrouvé ce que je recherchais, je complète ton post ( ) à propos de cette soirée : Tiré du livre "Il Gruppo" des Fighters Juve Coupe de l’UEFA 1989/90 PARIS : Paris Saint Germain / Juventus Nous voici de nouveau à Paris. Nous savons qu’un climat hostile nous attend, et de la possibilité, si non au pire de la certitude, d’affrontements avec les skins français. Nous partons à deux cars, à l’intérieur desquels les armes ne manquent pas. A la frontière, l’un d’entre nous sera bloqué pour d’autres raisons, mais il réussira à passer en se cachant dans un camion allemand. A Paris, nous fixons un rendez vous avec les chauffeurs sur la place ou s’arrêtent d’habitude les cars des supporters adverses. Nous commençons à nous balader en ville, sans trouver néanmoins aucun skin, qui par ailleurs, se sont déjà mis en action contre d’autres italiens : leur objectif est l’étranger, pas le supporter adverse. Lors de notre voyage en métro, nous éclatons tout ce qui se met à travers notre route, y compris quelques parisiens. Nos conneries restent impunies. Nous souvenant de tout ce qui s’était passé durant les précédents déplacements, nous cachons les armes sur le toit d’un abribus, près du lieu où les skins attaquent toujours. A notre arrivée au stade, nous créons un peu de mouvement avec une vingtaine de français, après quoi, nous entrons dans le secteur qui nous est destiné et où nous nous battons tout de suite avec les gendarmes qui, en plus de nous interdire l’exposition de nos bâches, prétendent que nous devons rester assis. Après une série de charges, dans lesquelles certains d’entre nous en prennent plein, nous réussissons à voir le match debout. A la fin du match, nous faisons le chemin normal, le long duquel nous croyons que les skins nous attendent, mais nous allons récupérer les armes d’abord et après nous allons vers les cars. Finalement les skins apparaissent. A leurs charges, lancées par une cinquantaine de gars, nous réagissons de manière violente, utilisant tout ce que nous avons, fusées et gourdins compris. L’un des chauffeurs des cars, effrayé par ce qui se passe, s’éloigne avec le véhicule. Pendant plus d’une heure, les affrontements se poursuivent : nous avançons et nous reculons jusqu’à ce que les skins deviennent une multitude incalculable, tellement nombreux qu’ils réussissent à disperser notre première ligne et nous séparer en deux. En reculant, nous nous réfugions dans un bar. A ce moment, les français, devenus incontrôlables, s’en prennent à l’établissement, cherchant à le détruire, et y parviennent en partie. Le propriétaire du bar organise la défense et appelle la police. L’arrivée des gendarmes met les skins en fuite. A ce moment, nous retournons rapidement aux cars. Comme prévu, l’un des deux n’est plus là. L’autre attend un peu, puis repart avec le groupe des plus jeunes avec quelques filles. A une soixantaine, nous restons sur place. La Gendarmerie temporise, essayant de retrouver le car à travers la ville. Nous menaçons de repartir à pied et seuls vers la gare. Mal en point comme nous sommes, nous n’avons aucune intention de le faire, mais ce hasard, réussi à convaincre les gendarmes à mettre à notre disposition un car, sur lequel nous montons et sommes accompagnés à la Gare de Lyon. Nous prenons le train, naturellement sans billet. Arrivés à Lyon, où nous devons attendre environ trois ou quatre heures la correspondance pour Turin, nous passons le temps en dormant par terre, couverts par un énorme drapeau bianconero. L’atmosphère est fantastique. La foule pressée des lyonnais qui va travailler nous regarde de manière curieuse et déconcertante. ps : "Stalingrad" on Paris 16e.... | |
| | | docsavage
Nombre de messages : 46 Club : Paris Groupe/Tribune : KOB- OLD FIRM Date d'inscription : 08/03/2007
| Sujet: Re: Paris nostalgie... Mer 7 Nov 2007 - 17:21 | |
| "multitude incalculable" Une centaine de parisiens au plus au combat ce soir là rien à voir avec la reception suivante lorsque nous étions dans la rue du Carrefour face aux juventini tous armés (fumis,barres et même nunchaku) et que la fight a été avortée par les lardus! | |
| | | NO WAY
Nombre de messages : 136 Club : PARIS S-G F.C Groupe/Tribune : Seulement pour nos couleurs Date d'inscription : 07/02/2007
| Sujet: Re: Paris nostalgie... Mer 7 Nov 2007 - 17:38 | |
| Ils narrent "la chose" de manière relativement objective... Faut pas trop leur en demander non plus ça reste des gobbi de merde ! | |
| | | paris latino
Nombre de messages : 747 Club : PARIS SG Groupe/Tribune : chien errant Date d'inscription : 25/01/2007
| Sujet: Re: Paris nostalgie... Mer 7 Nov 2007 - 22:25 | |
| docsavage m'a devancé, car c'est clair que dans leur récit, le mensonge, le seul d'ailleurs c'est cette affirmation d'une surmultiplication des troupes parisiennes qui serait la cause de leur fuite finale. parigi senza lame senza aste solo con le mani!! | |
| | | Maratona12
Nombre de messages : 343 Club : FC Sion Groupe/Tribune : Kop Nord Date d'inscription : 24/09/2007
| Sujet: Re: Paris nostalgie... Jeu 8 Nov 2007 - 0:05 | |
| | |
| | | auteuil rouge
Nombre de messages : 254 Club : paris Groupe/Tribune : auteuil rouge Date d'inscription : 22/05/2007
| Sujet: Re: Paris nostalgie... Ven 9 Nov 2007 - 0:03 | |
| voila j ai hesiter avnt de poster mes je pense que ma galere est a classé dans paris nostalgie 2002 le psg se deplace a ujpest et me prend l ideé de partir en indep et seul en hongrie en esperant un bon trip avec nos charmantes hongroises donc l aller se passe sans encombre apres une bonne vingtaine d heure de trains tous de meme un trajet qi me conduit de paris via munich ensuite escale a vienne pour le dernier train qui ramene a budapest le gros soucis c est que je me suis rendu compte en autriche que j ai oublier mes papiers arriver a 30 mn de bratislava je vous promet controle de la douane et bing sortis du trains au terminus on ma foutu dans une fourgonette avec 7 gars de la douane apres 30 mn de route on ma fait signer papiers d expulsion donc on me ramene illico a la gare en attente du premier trains dans le sens inverse et nouvelle tuile j ai pommer mes tikets de trains donc je retourne dans le trains de nuit j arrive sans encombre a vienne dans la nuit je prend la corespondance avec un autichiens rencontrer sur le quaie qui parlais un peut francais grace a lui je ne me suis pas fait emmerder par les controleurs j arrive a munich apres une nuit dans le trains sans avoir oublier d avoir fait une bise sincere a mon pote de galere munich je telephone a la famille pour expliquer la situation et bing je racroche controle des civils en gare de munich fallu expliquer toute l histoire mon quand meme mis a poil pour voir si j avais de la drogue donc je reprend le trains et la impossible d avancer controle direct des controleuse allemande tres severes qui appellle les flics donc il me descende plaquer comme un criminel dans le comisariat de la gare a ulm exactement empreinte photo garde a vue je dois mon salut a la famille qui a faxer mon passeport il a fallu que un douanier demande au controleurs de me laisser rentrer snas tikets vu ma situation donc je part vers strasbourg me reste une derniere galere prende le train en france sans payer ce qui a ete fait jete tellement depiter devant le controleur de la sncf qu il est partis enerver et ma dis c est bon retour apres 4 jours sans argent sans rien mes j ai pris aucune amende une loque humaine | |
| | | Inflammable
Nombre de messages : 103 Club : PARIS S.G. FC Groupe/Tribune : oui Date d'inscription : 06/02/2007
| Sujet: Re: Paris nostalgie... Ven 9 Nov 2007 - 2:23 | |
| J'ai retrouvé ça, c'est le CR de Martigue - Paris SG de 1995. Je pense pas qu'il ai été posté dans ce topic, si c'est le cas, je m'excuse d'avance. - Citation :
- Lors de cette saison 94/95, le Paris Saint Germain étrenne son statut de champion de France sur tous les terrains de l'hexagone avec plus ou moins de succés. Les supporters parisiens soutiennent la bande à Fernandez partout où elle passe, en ayant la volonté comme chaque année de garder leur réputation de fans peu recomandables.
Depuis la dernière saison, la firme hools parisienne est plus communément appelée " IBR " à cause de sa nouvelle localisation en tribune Boulogne Rouge, et à sa tête, la Casual Firm (CF) est de loin la plus entreprenante, attirant de nombreux jeunes. Cela s'explique par le déclin du Commando Pirate et de l'Army Korps suite aux nombreuses poursuites pénales des incidents de PSG/Caen en Août 1993. La toute jeune CF est imprégnée des déplacements en indépendant suite à l';annulation des déplacements officiels des associations en cars décrété par le PSG à la fin de la saison 92/93. Les virées en indépendant se multiplie au début de cette saison par le train ou la voiture, que cela soit pour les hools ou les ultras d';ailleurs. La liberté de mouvement que donne ces déplacements débouche plus facilement sur le contact avec les supporters adverses, et donc, les affrontements se multiplient. Les déplacements du début de saison au Havre, Strasbourg, Nantes, Lyon, Caen donne lieu à des bagarres plus ou moins violentes suivant l'adversité. Les hools parisiens sont les seuls en France à se déplacer ainsi, " à l'anglaise ", sans escorte, arrivant le plus souvent le midi, squattant les bars des centre ville par petits groupes et se rassemblant une fois " chaud " pour aller au stade. Autre signe des temps, hools et ultras, toujours en indépendants, se déplacent enfin de façon significative dans les villes bordant la méditerranée (c à d + de 100.) En effet, entre le 14 octobre et le 5 novembre 1994, le PSG se rendra à Cannes, Nice, et Martigues. La dernière destination va vite attirer l'attention.
Cette saison,l'OM et ses ultras se ressourcent en D2, donc plus de confrontation avec nos vieux rivaux? Bien sur que non !Quand on veut, on peut ! Le 10 septembre, Marseille débarque au Red-Star et ses troupes de choc avec. La crème des castagneurs olympiens est présent en indépendant (ce qu'ils ne font pas au Parc) autour du stade Bauer, les winners en tête. Ils y feront la loi. Seule une quinzaine de parisiens valables seront sur place. Par contre, un nombre impressionnant de bouffons "umbro-écharpe psg " sont visibles. La plupart se prendront des claque. Le noyau dur des hools parisiens (une centaine) étant au Parc des Princes, ayant fixé un RDV aux marseillais près de Rolland Garros. Les marseillais ne viendront pas. Il est dommage que ce beau petit monde ne soit pas allé à Bauer, car avec des marseillais libres de tout marquage, très peu de flics présents, la confrontation aurait pu être inoubliable. Enfin, Très rapidement, sans pour autant'avouer, on a réalisé qu on était passé à travers du sujet. Il nous fallait une revanche. Le match du 5 novembre, Martigues/PSG, s est vite imposé.
Le mois précédent ce déplacement, la mobilisation est décrétée. Associations ultras et indépendants font circuler le mot d ordre : " Tous à Martigues ! ". Ne pas s y rendre serait un aveu de faiblesse et de lâcheté. La saison dernière, Martigues/PSG avait donné lieu à une fronde anti-parisienne de la part du public local composé pour la plupart de supporters marseillais. Les joueurs parisiens ayant été insultés, menacés et bombardés de projectiles tout le match. Cette saison, il était clair que les fans parisiens devaient être de la partie.Nous aussi on a le droit de s amuser ! !& Comme prévu, nous savions que le département supporter n organiserait pas de déplacement, néanmoins, une partie du stade nous serait réservée. En gros, au stade vous serez tranquille, maintenant, débrouillez vous pour vous y rendre. On n' en demandait pas tant ! Boulogne et Auteuil se mirent donc à rameuter les troupes à coups de tracts distribués en tribune. Celui du Commando Pirate étant le plus claire : " Déplacement obligatoire à Martigues, les supporters qui ne s y rendront pas ne seront plus considérés comme tel dans la tribune !". Le genre de message qui te botte le cul.Nous savions que ce remue ménage allait nous mettre les flics en alerte, le tout était de partir tranquille et discrètement de Paris. Dans la semaine précédant le match, la CF imposa son idée de partir la veille au soir en train et d en profiter pour faire une petite virée à Marseille ! Il fallait qu on soit un petit nombre sympa avec une solidarité sans faille. On allait bien voir.
Le 4 novembre au soir à la gare de Lyon, nous fumes 175 fans du PSG à nous rassembler sous le panneau des départs. Nous comptions au départ sur 120-150 personnes maxi& La plupart étaient des IBR, renforcés par quelques membres d assocs aimant les sensations fortes. Tout ce petit monde prit d'assaut le pauvre corail de nuit en direction de Marseille sans titre de transport. L'absence étonnante de toute présence policière facilita la chose. Avec les controleurs, et 2, 3 types de la police férroviaire, le deal était simple : le voyage sans billets en échange d aucune dégradation à bord du train. Tout était ok, le train pouvait partir.
Le voyage se déroula de façon assez calme, entre alcool et quelques joints, l important était de dormir un minimum avant une journée qui s annonçait rude& Néanmoins, le sommeil est dure à trouver, l'excitation devenant de plus en plus latente au fur et à mesure que les kilomètres défilent. Les premières lueurs des zones industrielles éveillent notre attention. La pluie battante qui tombent depuis déjà quelques instants donnent une vision lugubre du dehors. Le train commence à ralentir, le terminus ne devrait plus trop tarder. Tout le monde a compris et s est réveillé, quelques fusées seront tirées du train à l aveuglette à notre passage dans de petites gares provençales, vivement Marseille !
Vers 5h 15 du matin, le train de nuit de Paris arrive en gare St Charles. Il n est même pas encore à l'arrêt, que les premiers parisiens sautent des fenêtres, forcent les portes et sautent sur le quai. Les pétards explosent, les fumigènes s allument, les chants fusent dans un vacarme assourdissant décuplé par le toit de la gare qui agit comme une caisse de résonnance. Les rares marseillais présent n en croient pas leurs yeux en voyant débarquer dans le brouillard des fumigènes 175 types chantant des slogans hostiles à leur ville à une heure aussi matinale ! Au premier coup d'oeil, pas de flic à l horizon ; nous sommes donc libres de nos mouvements.
Première chose, il faut se ravitailler. Le premier café en face de la Gare est pris d assaut, tout ce qui ressemble à de la nourriture va disparaître en quelques secondes ! Néanmoins, cela reste insuffisant pour tout le monde, retour à la gare et sa caféteria où le même scénario se reproduit. Dans les deux cas, personne ne sera malmené physiquement, ni rien ne sera cassé. Après cette pause petit déjeuner, les premières forces de police arrivent mais de façon très limitée. La décision est prise de faire une virée au stade vélodrome. Tout le monde s'engouffre dans les escaliers descendant aux lignes de métro. Nous voici sur le quai, direction la station du stade : " Rond-point du Prado ". Un métro arriva, et fut investi assez calmement. Le problème c est que le métro ne redémarra jamais. Le chauffeur ayant sûrement reçu des ordres de la part de la police qui cerna vite le quai avec pas mal de maître chien. Craignant une rafle générale, la décision fut prise d évacuer le métro et de sortir de la gare. Cela permit à certain de laisser de multiples traces de notre passage à l aide de bons vieux marqueurs. C est à cette instant que nous retrouvèrent une dizaine de gars du Viola Front Toulouse, qui nous avaient déjà pretés main forte à Lyon cette saison. La CF et le Viola entretenant des rapports soutenus. Il était 7 heure du matin, et la gare St Charles commençait à grouiller de forces de l ordre. La pluie s étant arrêtée, le jour s étant levé, une virée sur la canebière s imposait.
Nous partîmes de la gare, direction le Vieux Port, en cortège dans la rue& Comme on dit, cela avait de la gueule. Il fallait se pincer pour le croire : on était là, à Marseille, en train de déambuler sur la Canebière, avec la drapeau croix celtique ne tête en chantant " Marseille on t ", ou " Bleu, blanc, Rouge, la France aux français ". Les flics ayant tout bonnement disparus ! Arrivés sur le vieux port, on fit plusieurs photos histoire d immortaliser la scène. Il faut bien reconnaître, qu à cette heure, il n y avait pas grand monde dans le coin. Ne sachant pas trop quoi faire, la remontée à la gare fut décrétée. Il était claire que la relative absence de flics n allait pas durer éternellement, et que le mieux était de partir de Marseille, et de se rendre à Aix ou à Avignon, afin de minimiser les chances de se faire attraper par la police et de les avoir sur le dos toute la journée. La remontée sur le Gare se fit calmement, jusqu à la rencontre de deux gars portant insignes du CU et des Fanatics sur la Canebière. L embrouille fut inévitable et une dizaine de type de chez nous se ruèrent sur eux. C est à ce moment là que des fourgons de CRS sortirent dont ne sait où, renforcés de flics en civil. Tout le monde se mirent à charger les forces de l ordre, qui contre chargèrent rapidement à coups de lance grenades. Le brouillard des lacrymogènes et les cris de rage des fans parisiens donnaient à la Canebière un petit parfum de manifestation étudiante qui se finit mal. Six arrestations de notre coté. Les esprits se calment progressivement, nous remontons alors vers la gare, encadrés de prés par les CRS. Une seule chose à faire maintenant, partir de Marseille.
Pas de nouvelle de nos six compatriotes, mais le temps presse. La gare est maintenant sérieusement cernée par la police. Nous savions que le reste du contingent parisien qui partait ce matin, passerait par Avignon. Partir pour cette destination s imposa rapidement. Un train régional allant à Avignon s'apprettait justement à partir, on fonça alors à l intérieur. Cinq minutes plus tard, le train était cerné de flics, on compris vite qu on partirait jamais. Des dizaines de civils nous bloquaient dans les wagons, nous ne pouvions nous échapper. La descente du train se déroula sous une fouille individuelle très stricte, les flics en civils marseillais étant la caricature des " flics-cowboys " du sud, grandes gueules et provocateurs. Un arsenal impressionnant est saisi dans les wagons : stylos-fusées, bombes lacrymos, opinels, cutters, poings US... Cet " outillage " ne devant servir qu en cas de situations extrêmes ; et à Marseille, un problème est plus vite arrivé qu ailleurs. Sur l ordre du préfet de police, nous sommes parqués dans la salle d attente de la gare. Il est 8h30 ce samedi matin, on restera bloqué au même endroit jusqu à 17h30. Cette salle d attente est entouré de plusieurs cordons de CRS, tout le monde comprend qu on y est pour longtemps. Certains vont en profiter pour dormir un bon coup, certains n ayant pas pu fermer l'oeil de la nuit. D'autres vont improviser un foot avec une ou deux canettes qui traînent ; l ambiance est soudain très détendu, la pression du matin est retombé d un coup, l'adrénaline laissant place à la fatigue.
La journée va passer très lentement& Nous ne savions pas quand les forces de l ordre allaient nous relâcher, et si on pourrait aller voir le match ou pas. Comme d habitude, ils nous promirent de nous rendre notre liberté très vite, afin de nous endormir et qu on soit sage.Certains ayant les numéros de téléphone des locaux CU84 et SW87, et ayant des postes téléphoniques dans notre salle, ils appelèrent nos chers amis afin qu ils sachent bien ou l on était, et si possible, de venir nombreux histoire qu il y est un peu d animation, car là on était vraiment coincés et l on s emmerdait sec!Finalement, très peu de gars vinrent nous dire coucou, tout au plus une quinzaine de winners. A noter qu on avait passé des coups de fils similaires la veille, pour signifier notre arrivée, mais sûrement que l heure matinale en a découragé plus d un. Quoi qu il en soit, cette garde à vue en salle d attente, paru interminable ! A chaque fois, que quelqu un avait envie de pisser, ou d aller acheter à manger, il était encadré de civils ou de CRS dans la gare. Les six " détenus " du matin nous rejoignirent sous nos acclamations. En milieu d après midi, une des vitres de la salle vola en éclat et quelques uns tentèrent de s échapper de notre " prison ", mais ils furent vite interceptés par les flics. Chacun du décliner son identité au poste de police de la gare sous peine de ne pas voir le match. Après tout, on était déjà tous fiché au Parc, alors une fois de plus ou de moins. La police n ayant aucune charge à l encontre de quelqu un de particulier, la décision fut prise de nous affréter un train spécial pour le stade Francis Turcan vers 17h00.Pendant quelques minutes, la gare fut vidée de ses occupants, et c est avec un grand soulagement que nous sortions de notre " tanière " sous bonne escorte. Un train "à bestiaux " nous attendait sur un des quais, direction : Martigues !
Le trajet dura trois bons quart d heures, ce train était vraiment pourri, quelques compartiments avec à coté des enclos pour transporter sans doute moutons, chèvres et autres bestioles du même genre. Certains se mirent à chanter face à la police férovière : "Nous sommes des animaux ! ! ", par défi face à cette provocation manifeste de la police locale. Histoire d en rajouter une couche, tout le monde se mit à chanter : " On s en fout du football ! ". A voir leurs visages, on comprenait bien que les flics se demandaient s ils avaient pris la bonne décision de nous emmener voir le match. L arrivée à Martigues se fit dans le calme, 5, 6 bus style RATP nous attendaient. Le trajet se fit comme d habitude à grands coups de girophares, et de sirènes hurlantes en grillant tous les feux, sous une pluie qui recommençait sérieusement à tomber. Pas de marseillais hostiles à l horizon. A l entrée de notre tribune, la fouille fut draconniène, les nombreux parapluies qu on avait emportés furent confisqués (ils avaient bien compris qu on allait pas s en servir pour se protéger de la pluie), la plupart perdurent leur ceinture, ceux qui avaient des chaussures à coque renforcée durent les laisser à l entrée. En chaussette sous la pluie ! Le stade de Martigues était vraiment nul, vraiment niveau D2, je me souviens m être dit que c était la dernière fois que j y foutais les pieds ! A notre grande surprise, plus de 150 autres supporters du PSG étaient déjà présent dans notre parcage. La plupart étaient des membres d associations ultras d Auteuil, et donc pour l époque, une majorité de supras. Les associations ultras d Auteuil s étant plus mobilisés pour ce match là que celles de Boulogne. Néanmoins, le KOB représentait les 2/3 de la tribune grâce à tous ses hools. Les gars du CPP n étaient qu une petite dizaine à être venus, ce qui était décevant. Donc, nous étions entre 300, et 350 fans venus en indépendant de la Capitale ce soir là à Martigues dont prés de 200 hools.
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| | | Inflammable
Nombre de messages : 103 Club : PARIS S.G. FC Groupe/Tribune : oui Date d'inscription : 06/02/2007
| Sujet: Re: Paris nostalgie... Ven 9 Nov 2007 - 2:23 | |
| suite - Citation :
Le stade se remplissait lentement, nous repérâmes vite les premiers provocateurs marseillais qui se mirent à coté de nous. Première charge sur la grille de séparation, les CRS décidèrent d évacuer entièrement la tribune à coté de nous ! Là, on était vraiment isolé ! La sono du stade crachait le dernier album d IAM pendant que les premier winners commençaient à rentrer le coin de tribune la plus proche de la notre, sur notre droite. Même si le stade était minuscule, l ambiance devenait de plus en plus électrique. Une cinquantaine de SW avait pris place dans les gradins du stade, les premières fusées furent lancées dans leur direction, les chants nationalistes et sigles nationalistes étaient de sortie, ce qui irrita plus d un "orangiste ". La rentrée des joueurs sur le terrain fut le moment ou certains vidèrent leur lance-fusées sur la tribune marseillaise, avec quelques fumis en supplément. Les winners enjambèrent alors le ridicule grillage de 2 mètre de haut qu il y avait dans cette tribune latérale, et allèrent en toute tranquillité sur la pelouse& Nous, c était impossible d en faire de même, un filet de protection prolongeait notre grillage, et il fallait escalader à plus de 5 mètres de haut pour pouvoir se rendre sur la pelouse ! Certains marseillais essayèrent d arracher des banderoles parisiennes, ils réussirent à dérober celle des supras ( !), et ce fut tout. Pendant que les joueurs regagnaient les vestiaires, dans notre tribune, c était l effervescence, tout le monde se rua sur le grillage pour le faire plier, mais sans succès. Les CRS interviennent enfin après plusieurs minute de confusion. Les winners arrêtés en flagrant délit, sont remis bien gentiment aux steewards locaux. On apprendra plus tard, que pour ce match là, le responsable de la sécurité était Rachid Z., un des leaders SW. Incroyable n'est ce pas ? Mais bon, on est dans le Sud après tout, donc rien de surprenant& Le match va débuter avec un quart d'heure de retard, les joueurs des deux camps tentant de calmer leur public respectif. Fernandez se rendant jusqu à notre grillage afin de parler avec nous devant une rangée de CRS. Finalement, le match débuta à 20h21.
Un match se déroulant dans une ambiance " made in Martigues ", avec un public qui s en prenait aux joueurs du PSG,à coups d insultes verbales permanentes, de fumigènes, de boulons, de pièces de monnaies ; Kombouaré voyant une paire de ciseaux ( !) tomber à ses pieds. Un partout fut le résultat final, de nombreux joueurs vinrent nous saluer et nous applaudir. Cette réaction fut critiquer dans la presse, mais après ce qu ils avaient vécus tout le match, je pense que notre présence leur avait fait chaud au cSur, et leur geste n était bien sur nullement pour cautionner les débordements d'avant match. Les tribunes du stade se vidèrent, nous restâmes une heure dans le parcage, puis on nous embarqua dans des bus direction la gare de Martigues où nous attendait un train spécial pour Paris. La tension était à son comble, tout le monde était sur le qui-vive, prêt à descendre à la moindre caillasse. Le bus de tête était rempli des hools les plus dures, et sur le port de Martigues, c est celui là qui se prit un beau petit pavé. Un des nôtres tira le frein à main ( !), et le chauffeur sous un gros coup de pression nous ouvrit les portes. Les assaillants étaient devant un bar, le contact fut rapide, les locaux se réfugiant à l intérieur du troquet dont une vitrine explosa par le lancé d'une mini-table extérieure. Mais déjà, civils et CRS se ruaient sur nous, et ça commençait à matraquer dans tous les sens. Rapidement, on regagna notre car. Les flics voulant cette fois monter avec nous, ils furent repousser à coups de pieds et de ceintures. Ils décidèrent de regagner leurs fourgons, et le convoi repris sa route. Notre chauffeur était complètement sur les nerfs, et on le surveillait défois qu il fasse un malaise. Des qu un groupe était aperçu à l extérieur, des fusées partaient en leur direction. Notre bus prenait des allures de " Char Leclerc " ! Nous arrivâmes en gare de Martigues, où notre train nous attendait. La tension était remonté, et on se disait que notre petite virée touchait à sa fin.
Cette fois ci, nous étions environ 350 dans le corail spécial affrété par la SNCF, nous étions regroupés dans des compartiments dans plusieurs rames, une ou deux autres étant réservées aux CRS et à la police férovière. Bref, nous étions biens encadrés, et tout le monde se vautrait sur les sièges, prêt à passer une nuit de repos bien mérité. Tout se passa calmement jusqu à l arrivée en gare de Miramas, ou le train se mit à ralentir. Une pierre fracassa une des vitres du train. La réaction fut immédiate, les poignets d'alarme du train furent tirées, les portes s ouvrirent sous notre pression, et une bonne partie du contingent parisien se retrouva sur la voie ferrée. Les marseillais furent vite repérés, un groupe se détacha et les chargea. Un autre groupe de parisiens s occupant de tenir les CRS à distance, en balançant une pluie de pierres sur ces derniers qui étaient descendus eux aussi des wagons. Pendant ce temps là, l autre section parisienne commençait à rentrer dans les rues de Miramas, les marseillais avaient disparus. Quand soudain une voiture roulant à très vive allure, frôla le cortège. La caisse était immatriculée 13, avec 5 types à l intérieur. Charge immédiate des parisiens.Quand soudain les gars sortirent de la voiture avec des flingues ! ! Pris de panique, toute la troupe se mit à terre, ou se planqua derrière des voitures en stationnement. C est avec un grand soulagement que l on constata que ce n était que des flics en civils. Toujours le gun à la main, ils gueulèrent de regagner le train. Bon, tout le monde n osa trop rien dire, l'assaillant n étant pas visible, le retour au corail était la meilleure solution.
Au train, les CRS avaient remis tout le monde dans les wagons, menaçant que le train allaientr repartir même s ils manquaient du monde. Les gars restés dans le train assurèrent avoir vu passer une bagnole de SW, avec leur leader dedans, qui les auraient nargués. Suite à ce contre temps, un parisien fut arrêté et il passa 24h de garde à vue dans le midi. Les derniers parisiens remontaient dans le train avec quelques bons coups de matraques, et notre bon vieux corail se mit en route. Plus rien ne fut à signaler jusqu à Paris. Tout le monde salua les toulousains qui descendirent à Avignon afin de rejoindre la ville rose. Ensuite ce fut le traditionnel voyage interminable qu impose un corail, tout le monde dormant comme des kosovars, le squatte des portes bagage, etc...L arrivée à Paris la tête dans le cul, avec une gare de Lyon blindée de flics, le traditionnel pillage du journal du Dimanche, avec la délectation suprême de voir qu on fait les gros titres. Tout le monde se quitta rapidement, après deux nuits dans un train, moi, je ne pensais qu à ma couette. Ce déplacement resta pour tout ceux l ayant fait, comme un des plus mythiques des indépendants parisiens. Niveau baston, le contact avait quasiment été nulle par rapport à d autres déplacement, mais le fait d être parti un jour avant, que la destination était Marseille, qu on partait vraiment dans l inconnu. Tout cela a contribué à rendre inoubliable cette virée. Nous voulions marquer les esprits de tout le milieu supporter français, la couverture médiatique de notre périple dépassa largement nos espérances. " Le retour de la horde sauvage "(France-Soir) ; " Le terrible réveil de hooligans parisiens "(Le Parisien) en furent des exemples. Sans compter la TV, et les articles de la presse marseillaise (Le Méridional, Le Provençal). Un peu plus d un an après le célèbre déplacement du 29 Mai 1993, les fans parisiens avaient à nouveau fait parler d eux dans le Sud. L objectif était atteint. | |
| | | parisàjamais
Nombre de messages : 8 Club : PSG Groupe/Tribune : Boulogne Date d'inscription : 13/06/2007
| Sujet: Re: Paris nostalgie... Sam 10 Nov 2007 - 0:41 | |
| Superbe CR Merci ! Ca devait etre terrible comme dep. Avez vous des photos, ou des coupures de presse ? | |
| | | Nord de Paris
Nombre de messages : 22 Club : Atletico Madrid Groupe/Tribune : Canal + sport quand ca diffuse les matchs de liga Date d'inscription : 01/11/2007
| Sujet: Re: Paris nostalgie... Sam 10 Nov 2007 - 1:20 | |
| - paris latino a écrit:
- Shelby a écrit:
- 1986-87 : RACING - PSG : Déjà les gros crackages à l'époque !! Et Luis le traitre avec le maillot du Racing !
Ah yes !! le seul derby citadin qu'est connut la D1. Sur la photo du bas on distingue liazid sandjak a la lutte avec le très bon pierre littbarski, international allemand et coéquipier d'harald schumacher...jme souviens de son style caractéristique avec ses jambes arqués façon jockey! et oui déjà à l'époque à panam ça craquait comme il faut, juste dommage que les "pingouins" (le groupe de fanas du racing, c'est pas une blague...) n'étaient qu'une poignée et ne donnait pas à ce derby la saveur d'une opposition en tribune. pour les derby, il y avait à chaque fois 30 000 personnes mais jamais 40 000 comme contre bordeaux par exemple. Les spectateurs neutres prenaient souvent fait et cause pour les ciel et blanc. jme souviens d'un derby en 87/88 contre le matra racing, ou menés au score on parvient après une grosse domination à égaliser à la 84 ème minutes grace a un coup de tete de liazid sandjak qui une fois la balle au fond, saute la publicité et vient se poster sous le KOP pour partager son but égalisateur avec les supporters qui poussèrent l'équipe de la CAPITALE!! Autre souvenir pour un derby (quasi sur), l'avant match ou les BB'85 furent le premier groupe de l'hexagone à faire une animation à base de grands drapeaux sur le terrain (en l'occurence derrière les buts devant le Kop).
ALLEZ PARIS SG. Merci de nous faire revivre ces moments, une periode que je n'ai pas connu malheuresement, j'etais trop petit (je me souviens juste de Racing-OM en 1/2 final coupe de FRance 90 et la Finale Racing-Monptellier gagné par Montpellier malheuresement... | |
| | | F.P.
Nombre de messages : 30 Club : Paris SG Groupe/Tribune : Supras Auteuil Date d'inscription : 25/04/2007
| Sujet: Re: Paris nostalgie... Sam 10 Nov 2007 - 19:27 | |
| - parisàjamais a écrit:
- Superbe CR Merci !
Ca devait etre terrible comme dep.
Avez vous des photos, ou des coupures de presse ? Martigues-PSG 05/11/94... F.P. | |
| | | hamilton
Nombre de messages : 251 Age : 43 Club : Paris S.G Groupe/Tribune : Auteuil Rouge Sang/Belleville Zoo Date d'inscription : 20/02/2007
| Sujet: Re: Paris nostalgie... Dim 11 Nov 2007 - 4:46 | |
| Il me senble qu'il y avait des belles photos de ce dep dans le "paris go" de l'époque...notamment une de Bernard Lama dans son but bombardé de pierre,si quelqu'un pouvait les scanner | |
| | | mat'
Nombre de messages : 11 Club : Paris Groupe/Tribune : V.A Date d'inscription : 24/01/2007
| Sujet: Re: Paris nostalgie... Lun 12 Nov 2007 - 4:58 | |
| http://fr.youtube.com/watch?v=WVvTS5QSJhc | |
| | | Biron93
Nombre de messages : 71 Club : Paris-SG Groupe/Tribune : Auteuil Bleu Date d'inscription : 01/11/2007
| | | | Bouquin1987
Nombre de messages : 47 Club : PARIS SAINT GERMAIN FOOTBALL CLUB Groupe/Tribune : KOB Date d'inscription : 13/11/2007
| Sujet: Re: Paris nostalgie... Mer 14 Nov 2007 - 1:35 | |
| - Inflammable a écrit:
- suite
- Citation :
Le stade se remplissait lentement, nous repérâmes vite les premiers provocateurs marseillais qui se mirent à coté de nous. Première charge sur la grille de séparation, les CRS décidèrent d évacuer entièrement la tribune à coté de nous ! Là, on était vraiment isolé ! La sono du stade crachait le dernier album d IAM pendant que les premier winners commençaient à rentrer le coin de tribune la plus proche de la notre, sur notre droite. Même si le stade était minuscule, l ambiance devenait de plus en plus électrique. Une cinquantaine de SW avait pris place dans les gradins du stade, les premières fusées furent lancées dans leur direction, les chants nationalistes et sigles nationalistes étaient de sortie, ce qui irrita plus d un "orangiste ". La rentrée des joueurs sur le terrain fut le moment ou certains vidèrent leur lance-fusées sur la tribune marseillaise, avec quelques fumis en supplément. Les winners enjambèrent alors le ridicule grillage de 2 mètre de haut qu il y avait dans cette tribune latérale, et allèrent en toute tranquillité sur la pelouse& Nous, c était impossible d en faire de même, un filet de protection prolongeait notre grillage, et il fallait escalader à plus de 5 mètres de haut pour pouvoir se rendre sur la pelouse ! Certains marseillais essayèrent d arracher des banderoles parisiennes, ils réussirent à dérober celle des supras ( !), et ce fut tout. Pendant que les joueurs regagnaient les vestiaires, dans notre tribune, c était l effervescence, tout le monde se rua sur le grillage pour le faire plier, mais sans succès. Les CRS interviennent enfin après plusieurs minute de confusion. Les winners arrêtés en flagrant délit, sont remis bien gentiment aux steewards locaux. On apprendra plus tard, que pour ce match là, le responsable de la sécurité était Rachid Z., un des leaders SW. Incroyable n'est ce pas ? Mais bon, on est dans le Sud après tout, donc rien de surprenant& Le match va débuter avec un quart d'heure de retard, les joueurs des deux camps tentant de calmer leur public respectif. Fernandez se rendant jusqu à notre grillage afin de parler avec nous devant une rangée de CRS. Finalement, le match débuta à 20h21.
Un match se déroulant dans une ambiance " made in Martigues ", avec un public qui s en prenait aux joueurs du PSG,à coups d insultes verbales permanentes, de fumigènes, de boulons, de pièces de monnaies ; Kombouaré voyant une paire de ciseaux ( !) tomber à ses pieds. Un partout fut le résultat final, de nombreux joueurs vinrent nous saluer et nous applaudir. Cette réaction fut critiquer dans la presse, mais après ce qu ils avaient vécus tout le match, je pense que notre présence leur avait fait chaud au cSur, et leur geste n était bien sur nullement pour cautionner les débordements d'avant match. Les tribunes du stade se vidèrent, nous restâmes une heure dans le parcage, puis on nous embarqua dans des bus direction la gare de Martigues où nous attendait un train spécial pour Paris. La tension était à son comble, tout le monde était sur le qui-vive, prêt à descendre à la moindre caillasse. Le bus de tête était rempli des hools les plus dures, et sur le port de Martigues, c est celui là qui se prit un beau petit pavé. Un des nôtres tira le frein à main ( !), et le chauffeur sous un gros coup de pression nous ouvrit les portes. Les assaillants étaient devant un bar, le contact fut rapide, les locaux se réfugiant à l intérieur du troquet dont une vitrine explosa par le lancé d'une mini-table extérieure. Mais déjà, civils et CRS se ruaient sur nous, et ça commençait à matraquer dans tous les sens. Rapidement, on regagna notre car. Les flics voulant cette fois monter avec nous, ils furent repousser à coups de pieds et de ceintures. Ils décidèrent de regagner leurs fourgons, et le convoi repris sa route. Notre chauffeur était complètement sur les nerfs, et on le surveillait défois qu il fasse un malaise. Des qu un groupe était aperçu à l extérieur, des fusées partaient en leur direction. Notre bus prenait des allures de " Char Leclerc " ! Nous arrivâmes en gare de Martigues, où notre train nous attendait. La tension était remonté, et on se disait que notre petite virée touchait à sa fin.
Cette fois ci, nous étions environ 350 dans le corail spécial affrété par la SNCF, nous étions regroupés dans des compartiments dans plusieurs rames, une ou deux autres étant réservées aux CRS et à la police férovière. Bref, nous étions biens encadrés, et tout le monde se vautrait sur les sièges, prêt à passer une nuit de repos bien mérité. Tout se passa calmement jusqu à l arrivée en gare de Miramas, ou le train se mit à ralentir. Une pierre fracassa une des vitres du train. La réaction fut immédiate, les poignets d'alarme du train furent tirées, les portes s ouvrirent sous notre pression, et une bonne partie du contingent parisien se retrouva sur la voie ferrée. Les marseillais furent vite repérés, un groupe se détacha et les chargea. Un autre groupe de parisiens s occupant de tenir les CRS à distance, en balançant une pluie de pierres sur ces derniers qui étaient descendus eux aussi des wagons. Pendant ce temps là, l autre section parisienne commençait à rentrer dans les rues de Miramas, les marseillais avaient disparus. Quand soudain une voiture roulant à très vive allure, frôla le cortège. La caisse était immatriculée 13, avec 5 types à l intérieur. Charge immédiate des parisiens.Quand soudain les gars sortirent de la voiture avec des flingues ! ! Pris de panique, toute la troupe se mit à terre, ou se planqua derrière des voitures en stationnement. C est avec un grand soulagement que l on constata que ce n était que des flics en civils. Toujours le gun à la main, ils gueulèrent de regagner le train. Bon, tout le monde n osa trop rien dire, l'assaillant n étant pas visible, le retour au corail était la meilleure solution.
Au train, les CRS avaient remis tout le monde dans les wagons, menaçant que le train allaientr repartir même s ils manquaient du monde. Les gars restés dans le train assurèrent avoir vu passer une bagnole de SW, avec leur leader dedans, qui les auraient nargués. Suite à ce contre temps, un parisien fut arrêté et il passa 24h de garde à vue dans le midi. Les derniers parisiens remontaient dans le train avec quelques bons coups de matraques, et notre bon vieux corail se mit en route. Plus rien ne fut à signaler jusqu à Paris. Tout le monde salua les toulousains qui descendirent à Avignon afin de rejoindre la ville rose. Ensuite ce fut le traditionnel voyage interminable qu impose un corail, tout le monde dormant comme des kosovars, le squatte des portes bagage, etc...L arrivée à Paris la tête dans le cul, avec une gare de Lyon blindée de flics, le traditionnel pillage du journal du Dimanche, avec la délectation suprême de voir qu on fait les gros titres. Tout le monde se quitta rapidement, après deux nuits dans un train, moi, je ne pensais qu à ma couette. Ce déplacement resta pour tout ceux l ayant fait, comme un des plus mythiques des indépendants parisiens. Niveau baston, le contact avait quasiment été nulle par rapport à d autres déplacement, mais le fait d être parti un jour avant, que la destination était Marseille, qu on partait vraiment dans l inconnu. Tout cela a contribué à rendre inoubliable cette virée. Nous voulions marquer les esprits de tout le milieu supporter français, la couverture médiatique de notre périple dépassa largement nos espérances. " Le retour de la horde sauvage "(France-Soir) ; " Le terrible réveil de hooligans parisiens "(Le Parisien) en furent des exemples. Sans compter la TV, et les articles de la presse marseillaise (Le Méridional, Le Provençal). Un peu plus d un an après le célèbre déplacement du 29 Mai 1993, les fans parisiens avaient à nouveau fait parler d eux dans le Sud. L objectif était atteint. ce dep c'est un morceau inoubliable, 10 heures de GAV commune, un Train d'enfer a l'aller comme au début du retour puis ...... hop dodo c'est la seule fois de ma vie ou j'ai "réussi" a dormir dans un transport en commun quel qu'il soit ..... et pas n'importe ou puisque je m'étais confortablement installé au dessus de mon siege.... a la place des sacs et autres bagages | |
| | | Shelby
Nombre de messages : 147 Club : PARIS Groupe/Tribune : aucun Date d'inscription : 13/03/2007
| Sujet: Re: Paris nostalgie... Mar 20 Nov 2007 - 4:42 | |
| C'est pas de l'ultra mais je pense que ça plaira a tout le monde, un article d'aout 1970 sur la naissance du PSGFC (et pas PSG) avec la photo de la toute première équipe du club après le tout premier matche à domicile (Jean Bouin) de l'histoire du club. | |
| | | Fabrice
Nombre de messages : 116 Club : Paris SG Groupe/Tribune : ex KOB Date d'inscription : 30/01/2007
| Sujet: Re: Paris nostalgie... Mar 20 Nov 2007 - 10:47 | |
| Article très intéressant. Merci Shelby On se rend compte qu'on a failli fusionner avec Sedan | |
| | | koby
Nombre de messages : 84 Club : Paris SG Groupe/Tribune : Boulogne Boys / K.O.B Date d'inscription : 24/01/2007
| Sujet: Re: Paris nostalgie... Mar 20 Nov 2007 - 22:52 | |
| Alors on aurait peut être bu un coup avec les mecs d'Utrecht la saison passée ? | |
| | | ViolAlex LF1991
Nombre de messages : 1589 Age : 45 Club : Paris SG Groupe/Tribune : Lutece Falco! Pochtrons Date d'inscription : 24/01/2007
| Sujet: Re: Paris nostalgie... Mer 21 Nov 2007 - 15:26 | |
| Un passage au Bairds Barr ( Glasgow à coté du Barras market), pub-musée mythique de Glasgow, haut lieu des fans du Celtic, m'a fait remémorer un déplacement terrible à Ibrox park fin novembre 2001. Bon au finaledes deux matchs, les Huns étaient passé aux Tirs aux buts et le psg avait quitté la C3 mais le déplacement à Glasgow restera un sacré souvenir d'autant que je n'avais pas été du déplacement en 1996. C'est aussi un peu le symbole d'une autre époque, avant les tensions et autres conflits divers intra-parisiens, et la configuration de divers cars commun pourrait interloquer les plus jeunes.... Donc pour nous LF, c'est départ dispersés avec pas mal de personnes partant en avion pour des trips de plusieurs jours et d'autres en car. Il s'agit d'un car commun avec les Tm93 et les Karsud. Un autre car commun part en même temps avec les supras et les Boys85. Nous partons ensemble. Je vous passe le trajet rythmée par les divers boissons et cigarettes magiques. Notons tout de même une bouteille de Rhum frelaté qui poussera certains occupants de notre car à montrer leurs bites. Passage a la douane assez rocambolesque pour ceux qui n'avaient pas de papiers mais on arrive à le faire à l'envers aux fonctionnaires de cette gracieuse majesté. Dans le schuttle, une partie de foot s'improvise au milieux des voitures. Le whisky commence a faire mal aux organismes. Ensuite route tranquille, réveil au petit matin dans la campagne du nord de l'Angleterre et arrivée au petit matin dans l'industrieuse ville de Glasgow. Le car nous dépose à IbrOX. Certains vont à la boutique des Gers, d'autres boycottent. Nous décidons d'aller visiter Celtic Park. On part au métro, que l'on fraude. Ca gueule et ça menace d'appeler les flics. On se souvient des mésaventures de Vienne quelques semaines avant avec bagarres et arrestations diverses dans le métro donc le gros de la troupe décide d'y aller a pied. On se ballade a travers le quartier des barbus de Galsgow, l'odeur près des distilleries de sky est insoutenable et on arrive après une longue marche ( après avoir été harangué en positif ou en négatif des dizaines de fois par des fans des gers ou du Celtic. Bref tu sens que la ville respire a plein nez le football. Une autre culture) On arrive a Parkhead. Visite et achat plus ou moins légaux à la boutique et photos souvenir. Quelques petits malins réussiront à aller sur la pelouse de ce stade absolument merveilleux. D'autres s'aventureront dans les quartiers des barres d'immeubles derrière le stade, très très tendu. On repart donc, la troupe Lf plus des Tigris et ksd vers le centre ville et quand on arrive vers le barras market, déjà bien ivre de la veille et même du matin on se fait alpaguer par un type qui nous dit que si on aime bien le rock et le Celtic, de nous suivre. Evidement et indépandemment de toutes amitiés de certains, les fans du Celtic ont une sympathie toute particulière pour nous, enfin ceux qu'on croise car ce jour là des milliers de Bhoys allaient voir jouer leur équipe à Valence en coupe d'Europe. C'est là que l'on va découvrir le Bairds Bar, pub musée dédié à la gloire du Cetlic, avec écharpe, vieilles photos, coupures de presse d'origine et nombreuses écharpes de clubs européens. Un lieu que tout amateur de ballon se doit de voir un jour, un lieu poignant; Un lieu aussi ou on sert un excellente Guinness a des prix raisonnable, pas comme dans l'hexagone. Les pintes descendent et l'ambiance monte avec pas mal de chants et de fraternisations. Les rg de Paris viennent dans le pub nous dire de faire attention aux "chants du Celtic et la consommation de stupéfiants.".... Certes... Au final on fumera bédo sur bédos dans le pub et le patron du bar en plus d'offrir des portes clés avaient des sachets de pills et de poudre pour qui voulait.... Je ne parle pas des chants du Celtic, puisse que l'alcool aidant nous en chanterons autour d'Ibrox et dans le stade au grand dam de la police locale. Donc plus l'après midi avance plus les pintes se vident, plus le ;pub se remplit avec l'arrivée d'une troupe de boys. Bref il y a environs 120 parisiens dans et dehors du pub, de tolus horizons chantant et picolant ensemble/ Grand moment quand me patron du bar retirera l'écharpe de Marseille. Bref, pour de nombreuses personnes cette après-midi a été inoubliable et il a été bien difficile de sortir du bairds bar pour aller au stade. On part quand même a pied en cortège, sans flics, entravant la circulation. On joue même au foot dans le rue. Ca braille, ca chante, c'était vraiment un moment mortel. On décide de prendre le métro. On est beaucoup sur le quai et y a des fans des gers. tensions, bousculades, tjs pas de métro, rumeur de flics , on décide d'anticiper et on taille: se produit alors un moment assez dingue puisse que l'on bloquera un double decker sur la route et on montera dedans plus en moins en force et en chantant. Les rares autres passagers, principalement des fans des Rangers sont médusés. On chante et arrivé à Ibrox, on balance directement des chants du Celtic. On se sent assez invincible avec la tise. Il faut dire que nous sommes nombreux on arrive devant le parcage, les autres parisiens hallucinent un peu devant notre état. La police essaie de rétablir le calme et interdit tout matos vert et blanc dans le stade. Le parcage est classique pour les stades anglais. Un angle sans barrières, ou tu tiens les bâches à la main tout le match. Nous sommes un petit millier de parisiens, avec une belle mobilisation des groupes ultras et des indeps parisiens ( quelques incidents visiblement dans le métro après le match avec des lads des gers) Le stade est vraiment beau. Pour l'ambiance, quand ça chante c'est vraiment puissant et très beau. Après c'est très irrégulier, ça se lève,ça s'assoit. Nous on reste debout. La police est très chiante mais lache vite l'affaire. L'ambiance chez nous sera bonne, constante, sans être hystérique... gueule de bois oblige. De nombreux chants pro Celtic seront lancé. Au final le Psg obtient un bon match nul. On peut-être fier de la prestation des fans du Paris sg ce soir là. Le retour se fait en car, avec au programme bataille d'objets divers ( qui laissera le car dans un sale état, super abusé), traversée de la Manche bien sympa en ferry et retour le vendredi en fin d'après midi à Paris, fatigués, sales, morts, mais heureux d'avoir fait un putain de déplacement européen dans une sacrée ville de football.
Malheureusement on perdra au retour, retour qui verra la présence de 12 000 fans de Gers, de nombreuses bagarres dans les environs de Porte de St Cloud et Molitor ( dont la dernière avec la présence de Headhunters chelsea avec la firm des gers près de l'Eglise devant les Princes), un parc envahit de Croix de St Georges de merde et de symbole loyaliste un peu partout. On assurera une ambiance correcte mais l'invasion des fans gers dans les environs du parc et dans le parc était tout bonnement monstrueuse/
"Stand up if you hate the huns"
Dernière édition par le Mer 21 Nov 2007 - 17:53, édité 1 fois | |
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